vendredi 26 janvier 2018

Lettres de sa famille à André Lesort, 1898-1903.

La famille Lesort vers 1900. Assis Ludovic et Céline. Debout Germaine et André.

Notre cousin Christophe Lesort a analysé environ deux cent courriers, provenant de nos archives familiales, envoyés par ses parents Ludovic et Céline et sa sœur Germaine à notre grand-père André Lesort pendant la période 1898-1903.

A travers ces extraits de courriers familiaux, Christophe nous restitue de façon très vivante la profonde affection qui unit cette famille, leurs joies, leurs peines, leurs soucis permanents d'argent et leur constante préoccupation pour l'avenir social, professionnel ou matrimonial du jeune André Lesort.
Sans parler des risques considérables encourus par lui avec son vélo ou des grands dangers pour sa santé, en cas d'oubli de prise régulière d'huile de foie de morue ou de vin fortifiant, seule garantie de survie aux extrêmes rigueurs climatiques de Cambrai !

Cliquer ici pour lire Lettres de sa famille à André Lesort, 1898-1903.


Survivre dans le Grand Nord (Cambrai) : Huile de foie de morue et vin fortifiant !

Petits contes moraux illustrés d'Elisabeth Lesort pour Marie Madelin. J’ai pensé à toi.




J’ai pensé à toi


“ Oh! père, te voilà !


J’ai pensé bien à toi.


- Vraiment ?


- Oui bien vrai, père.


- Et qu’as-tu pensé, ma petite commère ?


- Oh j’ai pensé comme cela


 Que tu m’apporterais une belle poupée.


- Eh bien tu ne t’es pas trompée,


 Je t’en apporte une avec moi.


 Mais ce n’était pas à moi que tu pensais ma mie


 C’était à toi;

 Car il faut, en pensant aux autres qu’on s’oublie ”

Petits contes moraux illustrés d'Elisabeth Lesort pour Marie Madelin. Les Compliments.



Les Compliments


Une dame, maman quand j’ai passé près d’elle


A dit que j’étais belle !


- L’es-tu ?


- Non, mère !


- Eh bien c’était un compliment.


- Qu’est ce qu’un compliment ?


- Un éloge qui ment.


Un brin de vrai parfois, mais un brin qu’on allonge :


Un fruit confit dans un pavot


Pour exalter d’abord, puis endormir le sot.


- Pourquoi ne dit on pas alors complimensonge ?

- Ma foi ! je ne sais pas, car c’est vraiment le mot.