tag:blogger.com,1999:blog-20491481616598603752024-02-19T09:40:46.536+01:00Famille Lesort MadelinActualités et archives de la famille Lesort-MadelinLesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.comBlogger326125tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-81477447488810832642023-04-28T07:03:00.005+02:002023-04-29T18:31:08.087+02:001994. Pour les noces d'or de Xavier et Cici Lesort, le service de table Bonnet-Desnoyers complété.<span id="docs-internal-guid-2fd2c478-7fff-d186-b5fb-c5636978e224"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTr1iOwP-5HD1-mcbo9dHZrTBaiImvG2R0U48T6JuVSvP7jgGcAa21IbtVxYssQU4bxdiHI6eex56tZKmSM9IGtNeG9xFTvO0Qn3GQ-narfJ1AGdjZxZt1riR5WUDkxEa4laFb1hkxgIC1BcXOstOdQ55DTBCv4f8bki3PQSDFA6oyUiltZOKZs7lm/s4441/Num%C3%A9risation_20230405%20(6).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2259" data-original-width="4441" height="326" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTr1iOwP-5HD1-mcbo9dHZrTBaiImvG2R0U48T6JuVSvP7jgGcAa21IbtVxYssQU4bxdiHI6eex56tZKmSM9IGtNeG9xFTvO0Qn3GQ-narfJ1AGdjZxZt1riR5WUDkxEa4laFb1hkxgIC1BcXOstOdQ55DTBCv4f8bki3PQSDFA6oyUiltZOKZs7lm/w640-h326/Num%C3%A9risation_20230405%20(6).jpg" width="640" /></a></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: center;">Le cadeau de leurs enfants à cette occasion : des plats et des assiettes de porcelaine blanche, avec filets or et verts et chiffre BD, décorés à la main pour compléter le service vieux de 150 ans venant des arrière-grands-parents de Xavier. Le service est aujourd’hui en possession de Rémi Lesort, fils de François.</div><span style="font-size: large;"><br />Xavier Lesort, très touché, remercie plus tard ses enfants en ces termes (extrait) :<br /><div style="text-align: justify;"><i>“Un grand, un très grand merci d’abord pour la folie du service en porcelaine blanche à filet vert et or, et au chiffre B.D, destiné à compléter ce qui subsiste des héritages transmis de génération en génération (et non sans casse !) depuis vos arrière-arrière-grands-parents Bonnet-Desnoyers, mariés en 1835, et parents de votre arrière grand-mère Madelin.</i></div><i><div style="text-align: justify;"><i>Ce cadeau nous a été droit au cœur d'une part en contribuant à redonner tout son lustre à un ensemble lié à l’histoire familiale et à tout ce dont elle est porteuse à travers 4 générations (plus la votre), et ceci sous 6 régimes politiques !, d’autre part en contribuant de la sorte à nous permettre de recevoir fastueusement les hôtes que nous voulons honorer (dont vous êtes !), enfin en nous apportant le témoignage de votre cohésion et de votre capacité à comploter ensemble pour le bonheur de vos parents…</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Cette conjuration silencieuse, patiente (6 mois), efficace, a été pour nous une source de très grande joie.”</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieWTzFAmkJNyYEtvYhb_diouMQNzeJzYgeC3EpIjLmfHpqb7hGL7FFpXcZRtVI5O3NU8HpxPPBUFCL5kRUQZkHPyAo6OVTIPtZmr3yeYRWE8ndUyS_QslbiHql98QiuH8qv8HtfHXe_wmQBE62a9zvD81oKUUhWm3rW1wX8vLdHg2Oc7-nEikXxIQr/s2986/IMG_20230405_181644.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2409" data-original-width="2986" height="517" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieWTzFAmkJNyYEtvYhb_diouMQNzeJzYgeC3EpIjLmfHpqb7hGL7FFpXcZRtVI5O3NU8HpxPPBUFCL5kRUQZkHPyAo6OVTIPtZmr3yeYRWE8ndUyS_QslbiHql98QiuH8qv8HtfHXe_wmQBE62a9zvD81oKUUhWm3rW1wX8vLdHg2Oc7-nEikXxIQr/w640-h517/IMG_20230405_181644.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyT_yB9ED3sLGSuMqA0P1Ls1tjbHvmOK6RSunZtdwTkX9ETf1ss2GXRWe_wKaJhz3JmRqR53Hq6l3Req8zm4SUjlT6Fe7Bc97THw9a7km68wQspRspDnWjd2Qot-WeI6Yt_AHOcmZwvhQpxtkajuLuywdTEpbBlTzhhWAQp1oLyc8fk-H2FNBom2dl/s3366/IMG_20230405_181700.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2707" data-original-width="3366" height="514" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyT_yB9ED3sLGSuMqA0P1Ls1tjbHvmOK6RSunZtdwTkX9ETf1ss2GXRWe_wKaJhz3JmRqR53Hq6l3Req8zm4SUjlT6Fe7Bc97THw9a7km68wQspRspDnWjd2Qot-WeI6Yt_AHOcmZwvhQpxtkajuLuywdTEpbBlTzhhWAQp1oLyc8fk-H2FNBom2dl/w640-h514/IMG_20230405_181700.jpg" width="640" /></a></div></div></i></span></span></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-30327838390976576072023-04-28T07:00:00.003+02:002023-04-29T18:31:12.741+02:00En conclusion des 8 tomes de la saga Lesort-Madelin : tant de belles histoires autour du blog familial.<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">La belle histoire originelle c’est l’attribution des archives familiales détenues par notre oncle Gonzague Lesort à un projet qui voulait éviter de laisser “dormir” ces archives en les valorisant et en les partageant d’une façon vivante avec notre nombreuse famille.</span></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">C’est aussi la constitution, pour ce faire, d’une équipe de cousins enthousiastes et motivés, représentant 7 des 9 branches de notre famille, qui après la joie de la découverte de tant de richesses insoupçonnées, a effectué, dans une joyeuse ambiance, un travail considérable pendant plus de dix ans.</div><div style="text-align: justify;">C’est enfin, grâce à ce travail, la publication depuis 13 ans de tous ces travaux par le biais de centaines d’articles sur un blog très fréquenté puis par l’édition des 8 tomes de la saga Lesort-Madelin.</div><div style="text-align: justify;">Les autres belles histoires découlent de cette aventure grâce en particulier au statut public, délibérément choisi comme tel, de notre blog ; nous n'en citerons que les principales.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D’abord au sein de notre propre famille ce sont :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- les souvenirs de notre tante Chantal Chamussy ainsi que ses émouvantes petites chroniques de la rue du Hazard qui nous ont tant appris sur la famille de nos parents</div><div style="text-align: justify;">- les très abondants souvenirs de la belle plume de notre oncle Gonzague Lesort, source appréciée de multiples articles familiaux</div><div style="text-align: justify;">- les “Quelques moments d’une vie” si bien écrits de notre oncle Paul-André Lesort</div><div style="text-align: justify;">- la formidable photothèque Chamussy qui a puissamment contribué à illustrer tant d’articles</div><div style="text-align: justify;">- l’album de photos Brouesse-Goumet-Lesort donné par la famille Paul-André</div><div style="text-align: justify;">- la contribution de nombreux cousins aux souvenirs et impressions sur nos grands-parents, parents, oncles et tantes Lesort-Madelin</div><div style="text-align: justify;">-les trouvailles d’Anne Kervella sur Louis-Ferdinand Bonnet et son extraordinaire hôtel particulier du Marais</div><div style="text-align: justify;">- et bien sûr tous les cousins de l’équipe du blog qui ont permis pendant toutes ces années de rassembler, de trier, de décrypter, de rédiger, de taper et d’illustrer toute cette œuvre</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ensuite au sein des familles Madelin et Bonnet :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- le site VPF bien sûr (Vos Papiers de Famille) qui a été d’un extraordinaire apport et il faut saluer le travail considérable de tous ceux qui ont numérisé des centaines de documents dans lesquels nous avons largement puisé</div><div style="text-align: justify;">- Georges Roy qui nous a donné un album de petits contes moraux joliment illustrés venant de sa mère Marie Madelin, filleule et nièce de notre grand-mère Elisabeth Lesort. Il en avait identifié l’auteure, “tante Bobeth”, grâce à d’autres dessins publiés sur le blog</div><div style="text-align: justify;">- une descendante du général René Madelin dont le blog Histoires de Familles nous a fourni nombre de documents sur François de Sales Desnoyers</div><div style="text-align: justify;">- les nombreux documents et photos transmis directement par des descendants Madelin ou Bonnet</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin les apports externes, tous issus de la visibilité de notre travail sur le net grâce au blog Lesort-Madelin :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- l’historien François Ollier qui nous a dévoilé que notre grand-père André Lesort avait été véritablement le “père” des archives médico-militaires françaises pendant la guerre de 14-18 et décoré de la légion d’honneur à ce titre</div><div style="text-align: justify;">- le paysagiste new-yorkais Joseph Disponzio qui nous a fait découvrir Jean-Marie Morel, l’architecte-paysagiste des Grands avant et après la Révolution, comme le créateur du parc de la Pichardière vers 1803. Il a également retrouvé à Neuville aux Bois un plan cadastral ou figure le dessin de ce parc</div><div style="text-align: justify;">- la société Archéologique et Historique de Neuville aux Bois qui nous a fait parvenir, aussitôt connus par eux, tous les documents concernant les familles Desnoyers, Bonnet ou Madelin</div><div style="text-align: justify;">- “Le Canard de Duclair”, site d’histoire locale en Seine Maritime qui nous a fourni nombre d’éléments sur nos ancêtres normands les Goumet à Saint Georges de Boscherville</div><div style="text-align: justify;">- la Société Historique et Archéologique de l’Oise dont André Lesort avait été le président pendant 30 ans…</div><div style="text-align: justify;">- le service espace vert de Neuville aux bois qui nous a fait découvrir que, sans doute planté par Jean-Marie Morel, le magnifique tilleul qui ombrageait la terrasse de la Pichardière, existait toujours et pouvait être classé comme arbre remarquable !</div></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais la plus belle histoire, à notre sens, c’est d’avoir pu rendre plus vivants nos mythes familiaux, ces mythes fondateurs de nos valeurs familiales basées sur les grandes qualités intellectuelles, morales, humaines et familiales de nos aïeux, comme le très grand avocat, le héros napoléonien, l’arrière-grand-mère adorée, le grand-père érudit ou la grand-mère pleine d’esprit. Nous garderons pour toujours en nous ces personnages comme modèles et comme d’éminentes références qui nous permettent de bien nous situer.</div><div style="text-align: justify;">Ils portent à eux seuls une histoire partagée avec tout un imaginaire et incarnent la plupart des valeurs auxquelles adhère notre famille.</div><div style="text-align: justify;">Leurs noms restent également associés pour toujours à des lieux évocateurs comme la Pichardière, Boscherville, Rouen, Bar-le-Duc, Neuilly ou Versailles.</div><div style="text-align: justify;">Ces récits mythiques, magnifiés, parfois un peu idéalisés sans doute, mais si positifs, n’existent pas dans toutes les familles ; rendons donc grâce à nos ancêtres d’avoir été ce qu’ils furent et de nous avoir aussi bien transmis leur histoire nous permettant par là-même de pleinement nous l’approprier.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><img height="480" src="https://lh3.googleusercontent.com/CcsAVV3OeUoQwwiUW2LClR5kzxhqK68hvzXQMgRIcOBO87zGoF-fEy7MQCNs7qeAgnCe55HR8SUuB_Ox1kqSmveTZz88GS9GpecfW_wcJm5tlknv8aL8CkVPc9daQAYvVvwwfkem=w640-h480" width="640" /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">Petits contes moraux illustrés d’Elisabeth Lesort (don Georges Roy)</div><div style="text-align: justify;"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/hHyallNNGy4EVprIRsU6aZ6Lj_gKY9Btj4Tjugcn1THKdapnFfatB58Tv8Tf8uBuldWv9uCusY90lQtiyCfIF0smnHH2pVa_AJ4nHnXgxwGYUQqi6CzwSnK4qAWM0su6_NnpdDNX" /></div></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-9085822101461376832023-03-31T07:03:00.002+02:002023-03-31T07:26:08.943+02:00Le vieux tilleul de la Pichardière<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv28iZuXf73y_84j0cbHfgmwTOosXmklkwJ74lKsaN8kL1eIERqojqCYDp7pPU0QeH4xXX0bh15XsWJwOq5C5EW2Sps6MOjqaVLW_SnsN5HM1FbEx3E73i6aZCb0dj9pSEuFE16JWIjPC1Px9vGMGi00_NP0G7Y0_tCZh3zeL14NwV4nunPpr4oxpb/s1600/Num%C3%A9ris%C3%A9%20%C3%A0%2012-04-2012%2012-25%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1018" data-original-width="1600" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv28iZuXf73y_84j0cbHfgmwTOosXmklkwJ74lKsaN8kL1eIERqojqCYDp7pPU0QeH4xXX0bh15XsWJwOq5C5EW2Sps6MOjqaVLW_SnsN5HM1FbEx3E73i6aZCb0dj9pSEuFE16JWIjPC1Px9vGMGi00_NP0G7Y0_tCZh3zeL14NwV4nunPpr4oxpb/w400-h255/Num%C3%A9ris%C3%A9%20%C3%A0%2012-04-2012%2012-25%20(1).jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Planté il y a plus de deux cent ans dans la parc de la Pichardière par Jean-Marie Morel, l</span><span style="font-family: arial;">e vieux tilleul</span><span style="font-family: arial;"> </span></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: large;">qui ombrageait la terrasse où se tenaient l'été nos parents et ancêtres existe toujours à coté de la nouvelle Pichardière et c'est devenu un arbre remarquable</span>. </span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Découvrez le dans :<span><b style="background-color: #ffd966;"> </b></span></span><span style="font-family: arial;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1HVr6K_wxmUeAeMYSdjwfCHEGJ0RneoBkRKqOrAEBcRI/edit?usp=sharing"><b style="background-color: #ffd966;">Le vieux tilleul de la Pichardière</b></a></span></span></p><p></p><p> <img border="0" data-original-height="1119" data-original-width="763" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfY99UXzq_CnQ21pt6U2nBkiTRU-DT-GdCIxxbiZvDrlJVJ5rlnqRK12bF4H6DBHkrImJHVL2vHIWH6HSy0jQqHuTzGkMwmR6CHhzleGCLOMdvPPavnZOVneDW2j9v0gaslZzMrc2vR4zbu5JEWacAFOh8Aoqh2xBbJS1aVnVlVEQRcvzGkkcmf4fK/w273-h400/SAHNpn%200220623_093941.jpg" width="273" /></p>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-2173693604550057782023-03-31T07:00:00.002+02:002023-03-31T07:22:00.642+02:001934. Louis Madelin dans un tableau marquant 300 ans d’immortalité<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4063UoqntBECq6EOxOPLEhYFpJRSHeH3DcPYzRl_ZhORk5VBkaqsJnzXmpg2vc0cHFbEgjVbm5oMSUs0Imn8Buaw8VeDEvCaOYDl_jl3XTGK8dbQjeswyNZ8WBsevfL-bMxLc7fMkBIH4GBj-uQb4jUoiaiZFvmMFFl5Y6LbCNOJt5IjpmnnkPpoX/s3591/IMG-6970.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="3591" height="414" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4063UoqntBECq6EOxOPLEhYFpJRSHeH3DcPYzRl_ZhORk5VBkaqsJnzXmpg2vc0cHFbEgjVbm5oMSUs0Imn8Buaw8VeDEvCaOYDl_jl3XTGK8dbQjeswyNZ8WBsevfL-bMxLc7fMkBIH4GBj-uQb4jUoiaiZFvmMFFl5Y6LbCNOJt5IjpmnnkPpoX/w640-h414/IMG-6970.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: large; text-align: justify;"><br /></span></div><span style="font-family: arial; font-size: large;"><div style="text-align: justify;">En 1934 à l'occasion du tricentenaire de la création de l'Académie française, André Devambez, président de l'Académie des beaux-arts se voit confier l'exécution d’un portrait de groupe des académiciens en fonction. Le peintre travaille alors sur l'œuvre pendant près de huit mois et organise des séances de pose avec les modèles, durant lesquelles il réalise des esquisses peintes ainsi que des photographies et aussi un croquis légendé : Louis Madelin (8), toujours bavard, est à demi tourné, à sa gauche Mauriac (7) et tout à fait à droite, Pierre de Nolhac (23) dont la famille était très amie avec les Lesort à Versailles.</div></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: large; text-align: justify;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCtPNSbT-GyQ-cbe-ujxxK1fvmm6v2UOHuZ5VgPIEFuhrt1k3Uekw4XKp43OdacWv0lf4ogIhjzDmF2a6i3KRmTM_9nY5sBiSA8w1kN_aGX0EcAQp8ttZZDKHBXKmi-Kwp7ns3FibrF0jDnod0hL_Hp8wqTUiOmV79g8Z4MKzZKCgd2RhqoU1T7oJ5/s2779/IMG-6969.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2779" data-original-width="2751" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCtPNSbT-GyQ-cbe-ujxxK1fvmm6v2UOHuZ5VgPIEFuhrt1k3Uekw4XKp43OdacWv0lf4ogIhjzDmF2a6i3KRmTM_9nY5sBiSA8w1kN_aGX0EcAQp8ttZZDKHBXKmi-Kwp7ns3FibrF0jDnod0hL_Hp8wqTUiOmV79g8Z4MKzZKCgd2RhqoU1T7oJ5/w634-h640/IMG-6969.jpg" width="634" /></a></div><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Huile sur toile, palais des Instituts, collection de l'Académie française<br /></span><span style="font-family: arial;"><b>Crédit photos Blandine Ayoub à l’exposition Devambez au Petit Palais en octobre 2022.</b></span></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span id="docs-internal-guid-d5ad38f5-7fff-e88b-7a06-22a027b9117c"></span></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-32924014521512591582023-02-24T07:03:00.001+01:002023-02-24T07:37:09.799+01:00Hébert, Goumet, Lesort : une famille certifiée 100% d'origine haute-normande<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 347px; margin-left: 1em; margin-right: 1em; overflow: hidden; width: 523px;"><img height="347" src="https://lh3.googleusercontent.com/bbERmEt251xJJ9F3SCAduHzk8nj0YF0p-3Y17W5yRCCIBWsRvdvKR4ViBE7qzIIKSEBEdJITGVtilbZa2OfieQK8ysIZSa3iwLTgymK4t634P6paX6QI7zdAeZUDcyciaABd_AJq" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="523" /></span></div><p><span id="docs-internal-guid-64ae3148-7fff-9f1d-c600-1f47ef903cf7"><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span></span></p><p><span id="docs-internal-guid-464a69d5-7fff-485e-415c-7bdb2fd256a0"><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Notre cousin Jean-Michel Dhavernas nous a confié début 2021 des courriers échangés avec Jean-Claude Dubos, descendant de notre ancêtre commun Charles-Noël Goumet (1781-1862) qui fut propriétaire des bâtiments conventuels de la très belle abbaye de saint Georges de Boscherville en Haute-Normandie où naquit notre arrière grand-père Ludovic Lesort en 1849 (bâtiment à droite sur la photo ci-dessus). </span></span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; white-space: pre-wrap;">Ces courriers avec leurs annexes complètent utilement les deux articles déjà publiés sur la famille Goumet</span></p><span style="font-family: arial; font-size: large;">Pour lire l'article cliquer sur :</span><p><b><span style="font-family: arial; font-size: large;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1iFLXBXTE8KX3Qt1AseL35lJSWfP4V1HV3ndF7A3Ubwk/edit?usp=sharing" style="background-color: #ffd966;">Une famille certifiée 100% d'origine </a></span></b></p>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-8857160962564146072023-02-24T07:00:00.000+01:002023-02-24T07:34:15.344+01:001900. Qui héritera de la Pichardière ? ou comment la Pichardière est passée des Bonnet chez les Madelin et a ainsi offert le paradis aux petits-enfants de Marie Madelin.<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />
</span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtoH-YT8iRKOcuLPc3M39H5SEKJUwyylV-kjCgCHFVhFFMxDW4UAgmlRfGxpYMKSSHjlqs5KC0HDLKlLPPo9tc3D-wZDGYWidxcnXPz8fswfPmgQzp4TTX82eptJqY38Y4oXW8tv74W8Q/s1600/la_pichardiere-dessin_1919_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtoH-YT8iRKOcuLPc3M39H5SEKJUwyylV-kjCgCHFVhFFMxDW4UAgmlRfGxpYMKSSHjlqs5KC0HDLKlLPPo9tc3D-wZDGYWidxcnXPz8fswfPmgQzp4TTX82eptJqY38Y4oXW8tv74W8Q/s1600/la_pichardiere-dessin_1919_01.jpg" width="400" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Nous avons raconté comment la Pichardière avait été achetée trois fois par nos ancêtres Aucante et comment François et Marie-Victoire Aucante y entreprirent des travaux et lui donnèrent l'aspect qu'elle garda jusqu'à sa démolition, mais son histoire continue et la propriété passe dans les mains suivantes:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- La fille unique de François et de Marie Victoire, Adélaïde Aucante (1776-1863) épouse en 1794 Louis Ferdinand Bonnet</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- Le fils d'Adélaïde et de Ferdinand Bonnet , Jules Bonnet ( 1795 – 1875 ), épouse Eugénie Desnoyers (née en 1817 à Neuville-1900) fille de François Desnoyers (né en 1787 à Neuville -1846) et de Cécile Ducloux (née en 1798 à Neuville)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">François et Cécile Desnoyers possèdent "Le Carrouge " à Neuville.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- Jules et Eugénie Bonnet ont 7 enfants : Paul ( 1839-1907 ) - Jules (1840-1928 ) -Marie (1842-1936) qui épousera Amédée Madelin - Cécile (1848-1919 ) - Henri ( 1849-1922) -Félix ( 1851-1918 ) – Abel (1851-1855)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- Marie Bonnet et Amédée Madelin ont 13 enfants dont Elisabeth Madelin-Lesort et Jules.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- En 1900, Marie Madelin et son frère Paul Bonnet, célibataire, héritent de La Pichardière . A la mort de Paul, les Madelin restent seuls propriétaires. En 1936 Jules Madelin, fils aîné, en hérite.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">- Pierre Madelin (1896-1971) vendra la propriété à la ville de Neuville en 1957.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">(Une partie des terres avait déjà été vendue à la commune en 1952).</span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans ses souvenirs, Elisabeth Lesort, notre grand-mère raconte très bien la délicate succession Bonnet de 1900 pour sa chère Pichardière :</span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>"Le 12 février [1900], ma chère grand-mère mourut, entourée de tous ses fils et filles et ce fut un grand chagrin pour nous tous. Quel souvenir j’ai gardé de cette femme si distinguée et si particulièrement bonne pour moi.</i></span></div>
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">
</span>
</span><div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>Sa mort posait un problème… qu’allait devenir La Pichardière ? C’était terriblement émouvant. On se partagea sans peine les nombreuses terres de mes grands-parents.</i></span></div>
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">
<div style="text-align: justify;">
<i>Mes oncles et tantes les revendirent, au bout de quelque temps. Nous avons toujours gardé la nôtre : la chère Brase, dominée par un orme gigantesque, inattendu en plein champ.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Tante Cécile, surtout très peu terrienne, vendit son champ dès les vacances suivantes. Mais La Pichardière fut très discutée, sinon disputée. Tante Cécile </i>[ réputée dans sa famille pour<i> </i>avoir un avis autoritaire sur tout mais généralement plutôt à mauvais escient.NDLR]<i> voulait qu’on la vende à notre cousine, Madame Paul Denormandie qui n’en avait nullement envie. L’oncle Jules, avec un air un peu méfiant pour nous, la voulait à l’oncle Paul. Les Félix aussi, au fond, mais très favorables et délicats en voyant maman la désirer. Chose inattendue, papa qui s’y était tant ennuyé jusqu’ici, montra une vraie tendresse pour notre Pichardière. Il fut déçu qu’elle soit attribuée à l’oncle Paul. Sur ce, celui-ci, toujours bon, proposa de l’avoir en commun avec mes parents.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Cela fut fait, malgré la mauvaise humeur de l’oncle Jules. Pourtant, il savait qu’il aurait presque sûrement, un jour, la propriété de sa belle-mère à Gex. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>La communauté de La Pichardière, entre mon oncle et mes parents, fut charmante. Tout le monde y mettait de la délicatesse car on devait continuer à recevoir tous nos oncles et tantes, en vacances, moyennant une petite pension."</i></div></span>
<br />
</span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGT5pDpS4PUipywi1a6hiEx0vbR2N0o4pyGO2y-Nv-k4bPZ3IxfqtVB35xJe6twLHdTGStaDoaGaN_I1LGyLkbryFKmF56d3wgVhgWq8XaebXP4TL8krX8gwe_JgD7Wey4HWiPpq8ZzSM/s1600/BONNET+Marie+%25281842-1936%2529-03.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGT5pDpS4PUipywi1a6hiEx0vbR2N0o4pyGO2y-Nv-k4bPZ3IxfqtVB35xJe6twLHdTGStaDoaGaN_I1LGyLkbryFKmF56d3wgVhgWq8XaebXP4TL8krX8gwe_JgD7Wey4HWiPpq8ZzSM/s320/BONNET+Marie+%25281842-1936%2529-03.jpg" width="271" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Marie Madelin-Bonnet vers 1900</span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />
</span><div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Une lettre retrouvée dans nos archives et retranscrite par Catherine Chenu, nous donne un éclairage sur ces tractations toutes feutrées de délicatesse mais toutefois avisées qui permirent à Marie Madelin d'hériter d'une propriété qu'elle rêvait visiblement d'obtenir pour sa famille.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Les discussions sont terminées et les dispositions arrêtées, mais Marie Madelin, profondément bonne et scrupuleuse, s'inquiète encore qu'une trop forte contrainte affective et morale n'ait pesé sur sa famille pour obtenir ce résultat.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans son désir d'être rassurée à ce sujet, on admirera donc, dans ce courrier adressé à son frère Jules, toute la finesse d'une prise à rebours de ses propres arguments, alors qu'elle a visiblement déjà partie gagnée mais que sa famille de <b>29</b> personnes risque de trop peser dans la balance, que l'affection que lui portent ses frères a peut-être été trop sollicitée, qu'elle est prête à renoncer ...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="308" src="https://3.bp.blogspot.com/-wF3-Ycfl-Vc/UtlqsGC4CWI/AAAAAAAAC5M/5nBj_RfKdD0/s400/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9+%25C3%25A0+17-01-2014+18-26.jpg" width="400" /></span></div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Lettre de Marie Bonnet-Madelin à son frère Jules Bonnet</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>"Le 29 mars 1901</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i><br /></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>Mon cher Jules, </i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>Paul vient de nous écrire son acceptation d'une copropriété de la Pichardière entre lui et moi.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial;"><i>Mais point de malentendu ni de surprise n'est ce pas ? je lui avais proposé il est vrai payant et</i></span><i style="font-family: arial;"> à solliciter une réponse qui ne m'arrivait pas, j'avais fait valoir nos motifs près de lui </i><i style="font-family: arial;">et de Félix, c'est encore vrai ; mais cela avait abouti à un refus de sa part ; j'avais vu qu'il </i><i><span style="font-family: arial;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">était étayé sur l'opinion de tous les autres. Je ne comprends pas très bien ce qui a changé la </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">détermination de Paul ; mais je crains que ce soit de sa part et de la votre un acte de pure </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">complaisance que vous pourrez porter comme un fardeau. Cela ne m'apparaît plus à moi-</span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">même sous le même jour ; j'en redoute la responsabilité, j'en vois les inconvénients d'une </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">façon plus saillante ; j'y renoncerais avec beaucoup moins de regret qu'il y a huit jours. Enfin </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">je reste sous l'impression de la conversation que nous avons eue avec toi le Dimanche 18 et </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">dont la conclusion était tout autre .</span></span></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>Voila pourquoi, avant d'écrire à Paul notre acquiescement pur et simple à son offre, j'ai tenu </i></span><i><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">à t'en parler, et à savoir de toi ce qui avait pu modifier une opinion si assise chez vous tous ; </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">te répétant que je serais désolée de m'imposer, et que nous en sommes à nous demander si </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">nous avons raison de mettre dans la balance le poids de nos 29 personnes. Je voudrais aussi </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">qu'il n'y ait jamais le côté de Paul et le nôtre et que jusqu'à concurrence du remplissage, la </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">maison fut ouverte à tous en toute saison. La lettre de Paul est d'une cordialité charmante ; </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">je sais que je rencontre la même chez tous; mais c'est une raison de plus pour nous mettre </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">en garde contre un excès d'affection. J'en resterai aussi touchée si cela ne se fait pas que </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">si cela se fait, et moins affectée que je ne l'avais cru d'abord si la copropriété n'est pas </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">possible. Je ne te demande donc que la plus entière franchise et je t'adresse l'assurance de </span><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">mon inaltérable affection. </span></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i>Marie Madelin"</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><i><br /></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5O2l4YzfXz33R7snhOBgN1udu6imFY7lDpwcO4V8KjGKQIhFBFpoXbgxQobPc86ce799DHcEw-EWGk318T4Ma-SSAjy9NEwvG0-YLjgz_CEabGpYQRmbNydQMQSIOe9J4Am4Ae7BHSeA/w662-h604-no/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" /></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>Les familles Bonnet et Madelin à la Pichardière à la même époque.</b></span></td></tr>
</tbody></table></div>
Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-8432188383753329422023-02-24T06:58:00.000+01:002023-02-24T07:34:18.357+01:00Publication de la saga Lesort-Madelin tome 1-2ème édition.<div class="separator"><p style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"> <img alt="image.png" class="CToWUd a6T" data-bit="iit" data-image-whitelisted="" height="497" src="https://mail.google.com/mail/u/0?ui=2&ik=c5dfcad436&attid=0.1&permmsgid=msg-a:r6924024382457291487&th=1863c580e291e67f&view=fimg&fur=ip&sz=s0-l75-ft&attbid=ANGjdJ9t_JFHzb3PdOm3SjCZBpU41OM-W4hP45yazmA6aGEr_3K5fi2m_ncbhnC1OlJ7Tl4yCfIj1awb0HWxA5B7rAf1xDmOyp-MPJneHCq0hYQ9eW6V_jAEDnD7rOM&disp=emb&realattid=ii_ld2z7hnr0" style="background-color: white; color: #222222; cursor: pointer; font-family: arial; font-size: small; outline: 0px;" tabindex="0" width="351" /></p></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Comme annoncé, avec la fin prochaine des publications régulières sur notre blog, nous faisons paraître le tome 1 de la saga Lesort-Madelin dans sa deuxième édition.<br />Pour rappel, il s'agit de la toute dernière impression de sagas, ce volume permettant de compléter la publication de tous les articles les plus intéressants parus sur le blog ainsi qu'un répertoire croisé par thème pour retrouver tous les articles parus dans les plus de 2500 pages des huit tomes de la saga.<br />Voici la table des matières de ce dernier tome :</span><div class="adn ads" data-legacy-message-id="1863c580e291e67f" data-message-id="#msg-a:r6924024382457291487" style="border-left: none; display: flex; padding: 0px;"><div class="gs" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 20px; width: 1120px;"><div class=""><div class="ii gt" id=":1c9" jslog="20277; u014N:xr6bB; 4:W251bGwsbnVsbCxbXV0." style="direction: ltr; margin: 8px 0px 0px; padding: 0px; position: relative;"><div class="a3s aiL " id=":1c8" style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: 1.5; overflow: hidden;"><div dir="ltr"><div><div style="background-color: white; color: #222222; font-size: small;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Table des matières</span></b></div><div style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Généalogies ……………………………………………………………. p 4-7<br />Préface …………………………………………………………………. p 8<br /><b>Mémoires de notre famille</b><br />Jeunesse d’André Lesort par Elisabeth Lesort ……………... p 10<br />Souvenirs sur la Pichardière par Elisabeth Lesort …………. p 53<br />La Pichardière et ma grand-mère par Gonzague Lesort …... p 98<br />1940. Souvenirs d’exode par Elisabeth Lesort …………….... p 146</span></div><div style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /><b>L’histoire de notre famille reste vivante sur le blog Lesort-Madelin</b><br />Notre ancêtre Claude Bonnet et Château Bonnet …………. p 214<br />Les Hébert, Goumet, Lesort : 100% haut-normands ..….…. p 218<br />Les Berthelin, famille maternelle de LF Bonnet …………….. p 230<br />La reine Hortense et Louis-Ferdinand Bonnet ……………… p 243<br />1900. Qui héritera de la Pichardière ? ……………………….. p 247<br />1907. Une hagiographie bien méritée d’Amédée Madelin …. p 252</span></div><div style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /><b>La malle aux souvenirs</b><br />Un cousin prend la plume en tragiques circonstances ...…… p 273<br />Un arbre mythique : l’orme de la Braze à Neuville aux bois .. p 277<br />1956. Une charmante lettre d’Elisabeth Lesort à son mari .... p 282<br />1957. André Lesort, 80 ans, en périlleuse randonnée ….…. p 284<br />Deux scènes versaillaises par Marie Chamussy ……………. p 287<br />Los diferentes transportes de la familia Bidault ...….…….…. p 291<br />Pèlerinages familiaux à Lourdes ……………………………… p 293<br />D’une Pichardière à l’autre ………………………………….... p 302<br />Notre grand-mère avait de l’humour ……………………….... p 307<br />Le tricycle rouge ………………………………………………… p 308<br />90 ans de Chantal Chamussy ……………………………….. p 310<br />La sedia existe toujours ………………………………………. p 313<br />1984. Financer la grande manif de Versailles ………………. p 314<br />Le vieux tilleul de la Pichardière, autre arbre remarquable … p 315<br />1934. Louis Madelin au tableau de 300 ans d’immortalité….. p 318<br />Les belles histoires du blog et de la saga Lesort-Madelin …. p 319</span></div><div><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial; font-size: medium;"><b>Annexe</b>. Répertoire de tous les articles des sagas 1 à 8 …….. p 323</span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Cet ouvrage, de mêmes caractéristiques que le tome 8, possède 329 pages avec plus de 300 photos ou illustrations, il est réalisé par le même imprimeur breton et son beau papier...<br />C'est aussi la dernière possibilité de commander le tome 8 qui sera réimprimé à cette occasion aux mêmes conditions que le tome 1 2ème édition. <br />Avec l'augmentation du coût du papier et des encres, chaque ouvrage coûte 29,50 € plus, si nécessaire, les frais d'envoi sous enveloppe à bulle, qui sont de 8,50 € par ouvrage pour la France.<br />Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, merci de prendre contact à l'adresse mail du blog : lesortmadelin@gmail.com<br />Nous vous demandons d'envoyer vos chèques ou virement avant le 15 mars 2023.<br />Les ouvrages commandés seront disponibles ou expédiés en mai prochain.<br />Pour vous donner un petit avant goût de ce tome 8, vous avez ci-dessous un lien pour accéder à une petite bande annonce montrant quelques pages de ce livre :</span><div style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: arial;"><b><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://photos.app.goo.gl/89FBYaT7JWBJAwjQ7&source=gmail&ust=1676399112109000&usg=AOvVaw0mQ1-Oyz7qQKamX9foPyhd" href="https://photos.app.goo.gl/89FBYaT7JWBJAwjQ7" style="color: #1155cc;" target="_blank"><span style="font-size: large;">Bande annonce Lesort-Madelin. La saga tome 1- 2° ed.</span></a></b></span></div></div><div style="background-color: white; color: #222222; font-size: small;"><div class="yj6qo"></div><div class="adL"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div></div></div></div><div class="adL" style="background-color: white; color: #222222; font-size: small;"></div></div></div><div class="hi" style="background: rgb(242, 242, 242); border-bottom-left-radius: 1px; border-bottom-right-radius: 1px; color: #222222; margin: 0px; padding: 0px; width: auto;"></div></div></div><div class="ajx" style="background-color: white; clear: both; color: #222222;"><br /></div></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-80737318021827564622023-01-27T06:03:00.002+01:002023-01-28T08:49:02.624+01:001907. Une hagiographie bien méritée d'Amédée Madelin.<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEittk3AJ5_LeRjkElsv8seOl7NBNu_kdWzDPs0_TrGvsBGTnrlL69IEUG_SM19mqD7pIdxClIgSTRf7PN5te5s263Dvqw3-2W-bezvi-1vhKZlYtYnXDKElrDb-3dWWiXzOwbYbgy8quAY/s2971/Num%25C3%25A9risation_20210501+%25283%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2971" data-original-width="1928" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEittk3AJ5_LeRjkElsv8seOl7NBNu_kdWzDPs0_TrGvsBGTnrlL69IEUG_SM19mqD7pIdxClIgSTRf7PN5te5s263Dvqw3-2W-bezvi-1vhKZlYtYnXDKElrDb-3dWWiXzOwbYbgy8quAY/w416-h640/Num%25C3%25A9risation_20210501+%25283%2529.jpg" width="416" /></a></div><span style="font-family: arial;"><p style="text-align: justify;"><span id="docs-internal-guid-d4c3d990-7fff-80ff-2109-69ceb34ee466"><span style="font-family: Arial; font-size: large; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">"Je n'ai personnellement connu M. Madelin que dans la toute dernière période de sa vie. Pour tracer une rapide esquisse de l'ensemble de sa carrière, j'ai dû recourir aux réminiscences de ses contemporains, aux renseignements fournis par sa famille, et surtout à ce que j'avais retenu des causeries de son plus intime ami de jeunesse, disparu quelque temps avant lui." </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span><span style="font-family: Arial; font-size: large; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Léon de Lanzac de Laborie</span></span></p><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;">Pour lire le bel hommage rendu en 1907 à Amédée Madelin devant la conférence des avocats du Barreau de Paris, cliquer sur :</div></span></span><p></p><p><span style="font-family: arial; font-size: large;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1p17ha0hzTl63gd8eRXrN2NHm5l7zxYXiX9SVL1VcBek/edit?usp=sharing"><b style="background-color: #f1c232;">Hommage à Amédée Madelin</b></a></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjicPXmIYNnjOmHi5C60RLym9dpgZs9J4s6Vvpo9AXB_n4A0gRic4Shg6C0xJTBosEcCY0bx3VVWWYZo6FHaG-c7OQyY-3Ssph3aa6w2uEkQ4puExkMpzfN4vMVoN3nsHCpElG5dsS8P2Y/s993/%253D%253FISO-8859-1%253FB%253FQW3pZOllTS5qcGc%253D%253F%253D-700200" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="993" data-original-width="690" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjicPXmIYNnjOmHi5C60RLym9dpgZs9J4s6Vvpo9AXB_n4A0gRic4Shg6C0xJTBosEcCY0bx3VVWWYZo6FHaG-c7OQyY-3Ssph3aa6w2uEkQ4puExkMpzfN4vMVoN3nsHCpElG5dsS8P2Y/w278-h400/%253D%253FISO-8859-1%253FB%253FQW3pZOllTS5qcGc%253D%253F%253D-700200" width="278" /></a></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-55999811233678123482023-01-27T06:00:00.005+01:002023-01-28T08:52:11.957+01:00D'une Pichardière à l'autre.<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-left: 35.040000000000006pt; margin-right: 34.56000000000006pt; margin-top: 0pt; margin: 0pt 34.56pt 0pt 35.04pt; text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: arial; font-size: 24px; font-weight: 700; text-align: justify; white-space: pre;">Une affaire sensible</span><span style="font-family: arial; font-size: 14pt; font-weight: 700; text-align: justify; white-space: pre;"> </span></div>
</div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-left: 35.040000000000006pt; margin-right: 34.56000000000006pt; margin-top: 0pt; margin: 0pt 34.56pt 0pt 35.04pt; text-align: center;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 700; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 409px; overflow: hidden; width: 465px;"><img height="409" src="https://lh6.googleusercontent.com/KnNTrCaSLIf9iMOyD-l32xf-s-LxOdHXbX4GGtd1JAC9pGMJGi3bBPJikO_o94Nt2OhJdY2MhmNiUv9ROLKJjVnwA4FygJzmOoZp6giZ9p6z4cVgbGlsaTTn4bJ3dOT0sGKUCU7o" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="465" /></span></span></div>
<br />
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Discours de M. MALECOT, maire de Neuville-aux-Bois pour l’inauguration de la “Pichardière” le samedi 30 octobre 1993.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Monsieur le Préfet, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Chers Collègues Parlementaires, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Conseillers Généraux et Maires, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Mesdames et Messieurs, </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Merci d'être aussi nombreux à accompagner le Conseil Municipal et la population neuvilloise dans ce moment important de la vie de notre cité qu’est l’inauguration de «La Pichardière». </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Il est toujours légitime, mais un peu commun, j’en conviens, de dire que la mise en service d’un nouvel équipement est un moment important, mais peut-être comprendrez-vous mieux le sens profond de cet adjectif quand je vous aurai expliqué que «La Pichardière» c'est, pour les neuvillois, bien plus encore que ce que nous voyons aujourd’hui. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
«La Pichardière» est en effet un site chargé d’affectivité. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
A l'endroit où nous sommes se trouvait une des demeures les plus anciennes de Neuville-aux-Bois. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Le document d'archive le plus connu la mentionnant date de 1746, année où elle fut acquise par Monsieur AUCANTE, Conseiller du roi et maire perpétuel de Neuville-aux-Bois. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Huit générations de ses descendants s'y sont succédées pendant plus de deux siècles. Leurs noms restent familier aux neuvillois dont AUCANTE, BONNET, MADELIN en ligne directe et ZELLER par alliance. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
C'était, comme on dit, de grandes familles puisqu'on y dénombre un académicien, un amiral, un général, etc. ... </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Il est facile d’imaginer combien la population locale était impressionnée et respectueuse devant tous ces gens de qualité dont je suis heureux de saluer ici un descendant en la personne de l’abbé MADELIN, Vicaire Général à l'Evêché d'Orléans, dont le grand oncle fut un des derniers propriétaires. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Ces propriétaires successifs donc ne manquaient pas d’intérêt, mais je crois que même si cela n’avait pas été le cas, tous les regards auraient néanmoins été tournés vers «La Pichardière». </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Comment en effet ignorer cette grande demeure se dressant au milieu d'un parc dans le cœur du village ? La présence du château de «La Pichardière» dominant nos modestes maisons rurales était source de fierté et de curiosité. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Résidence de villégiature, le château s'animait surtout pendant la période estivale, et les anciens se souviennent comme moi de la cloche appelant les quelques 20 ou 30 résidants à se retrouver à l'heure des repas. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Selon mes souvenirs on était en effet toujours nombreux à La Pichardière où l'on pratiquait d'évidence l'art de la convivialité. Plusieurs générations, des grands parents aux petits enfants, cohabitaient joyeusement avec oncles, tantes, cousins, cousines et amis. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
La vie coulait paisiblement à La Pichardière où l'on se distrayait en faisant de la musique ou du théâtre, activités qui n'étaient pas communes à une époque où, dans nos campagnes, on connaissait plus le mot travail que celui de loisir. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Un art de vivre donc à «La Pichardière», mais aussi, il faut le reconnaître, une source de revenus pour les commerçants et les paysans qui fournissaient au château pendant plusieurs mois la nourriture nécessaire. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Après la seconde guerre mondiale, l'entretien d'une telle propriété devint difficile et c'est ainsi qu'en 1952, une partie des terrains fut mise en vente. La commune s'en porta acquéreur pour permettre la réalisation par la coopérative d'habitat rural de 11 logements en location attribution. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
En 1957, ce sera l'ensemble de la propriété, château inclus, que la commune achètera pour un coût de 6 millions de francs. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Neuville-aux-Bois était devenu propriétaire d'un site intéressant et unique sans avoir, a priori, l'idée de l'utilisation qui en serait faite. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
L'essor de la commune et ses besoins en équipements démontrèrent vite que cette acquisition avait été judicieuse. Le château permit, dès 1957, d'assurer le logement des instituteurs. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Quant aux terrains, ils accueillirent : </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
en 1958-1959 : deux classes du nouveau CEG dans l'attente d'une constructions, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
en 1971 : la salle des fêtes, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
en 1977 : le bassin d'apprentissage fixe. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Toutes les décisions relatives à ces aménagements furent prises par le Conseil Municipal sans difficulté particulière. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Le climat fut plus tendu quand il s'est agit en 1990 de décider du devenir du château. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Vous savez maintenant combien ce patrimoine était cher au cœur des neuvillois, et vous comprenez sans doute mieux qu'il ait pu «déchaîner les passions». </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Le château était, certes, toujours là, utilisé l'été pour le centre aéré mais sans vocation forte qui ait permis des aménagements et un entretien significatif. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Dégradé, ayant subi des assauts de vandalisme «La Pichardière», malgré des restes de majesté, n'avait pas fière allure. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
En septembre 1990 donc le Conseil Municipal fut appelé à se prononcer sur trois cas de figure : </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- vente à l'O.P.A.C. pour sa transformation en logements, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- affectation non définie à des activités de loisir et culture, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- démolition. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Il fallut deux ans pour qu'une solution intervienne. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Dans un climat au début agressif, puis tempéré, et enfin amical, le Conseil Municipal, dans sa séance du 25 mai 1992, décidait, à l'unanimité, la démolition du château de «La Pichardière» et la réalisation sur son site d'un équipement à caractère polyvalent destiné aux associations, notamment le club du 3ème âge. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
La voie de «La Pichardière» était enfin trouvée, et, comme cela se passe généralement quand une décision est prise après de nombreuses hésitations, l'affaire fut rapidement menée. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Je vous laisse juge : </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- mai 1992 : prise de décision, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- juillet 1992 : approbation de l'avant-projet sommaire, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- janvier 1993 : après toutes les phases de consultation, début des travaux, </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
- aujourd'hui, soit 18 mois plus tard, inauguration. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Au-delà de notre satisfaction devant cette rapidité d'exécution, nous sommes fiers du résultat. En effet, «La Pichardière» d'aujourd'hui a ceci de particulier qu'elle restitue dans son architecture l'esprit du château d'hier. C'était une obligation du cahier des charges qu'a fort bien compris et respecté l'architecte M. ROUAULT que je tiens à féliciter, de même que les entreprises et corps de métier qui ont construit «La Pichardière». </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Cette opération, conduite en maîtrise d'ouvrage communale, a été réalisée pour un coût total de 4.350.000 F. dont le financement a été assuré par un autofinancement à hauteur de 1.456.000 F., un emprunt de 1.960.000 F. et une subvention du Conseil Général de 884.000 F. au titre des programmes d'aide aux communes pour les salles polyvalentes, salles de réunions et leur mobilier. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Avec cet équipement destiné à la vie associative, 3ème âge et centre aéré notamment, Neuville-aux-Bois vient de terminer une des phases des aménagements urbains programmés avec détermination et passion par le Conseil Municipal pour le bien-être des neuvillois. </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Une fois la bibliothèque, le centre archéologique et le restaurant scolaire achevés, il restera à aménager le quartier de la mairie, mais cela est une autre histoire qui m'éloigne de mon sujet ... </span></div>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
Pour y revenir, je voudrais adresser de nouveau mes remerciements aux personnalités qui ont répondu à notre invitation et vous remercier aussi de votre attention. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">Mes propos vous ont peut-être parus longs mais je tenais à re-situer cette opération dans son contexte affectif qui lui confère une dimension particulière</span><span style="font-size: 14pt; white-space: pre-wrap;">. </span></span></div>
</span><br />
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 242px; overflow: hidden; width: 624px;"><img height="381" src="https://lh3.googleusercontent.com/B2RYgOR8ldBpeM7dLgl4BzhcfRm1xdpNK5MZSXQv070cYKa0urPTHjnQ_Hl4EsiMiEtdpwLx44tH1_wPVSyoB5C2U7cncdh-yGtyo6KSte3qXcei1PQXX1HMvCsUEjJ0qlMpcag_" style="margin-left: 0px; margin-top: -47px;" width="624" /></span></span></div>
<br />
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 249px; overflow: hidden; width: 624px;"><img height="339" src="https://lh3.googleusercontent.com/zFfju4_yCTtG52SfFmkiJPTWFvyW9zHsswb6xFSCQO8_3b9wZwaQZQNQ5jkao6x-TyDHQRl-gyH5vXRSkbpaSMBCzWQEpA_7rfhERfXtM5hMEeebCtXy868ir0nCdfE7ad-2C7ho" style="margin-left: 0px; margin-top: -71px;" width="624" /></span></span></div>
<div><br /></div>
Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-66921977014926873702022-12-30T06:06:00.001+01:002022-12-30T08:31:38.006+01:00Notre ancêtre Bonnet connu le plus lointain (1555-1621) : échevin, chatelain, viticulteur et roi de l’arquebuse.<div class="separator"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img height="226" src="https://lh3.googleusercontent.com/tLMlYLDA7pFfbpgZaqzApy0cXDQVkXq3nU8QMJXv2Ra5oUXHwks69Y3FdgSBSxxpxslX1C3UQJVZecNpRgNHH3kaV16jkv-pbiA-kIhhPN3nV5qaSvfNYIPY3Rah0SOzb74NYPBjIvIk421D_g=w640-h226" style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-weight: 700; margin-left: auto; margin-right: auto; margin-top: 0px; white-space: pre-wrap;" width="640" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;">Château Bonnet, terminé en 1630</span></td></tr></tbody></table><p style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial; font-size: large; white-space: pre-wrap;">Un cousin, descendant Madelin, nous a récemment fait découvrir Claude Bonnet (1555-1621), notre plus lointain ancêtre Bonnet maintenant connu : échevin, viticulteur, chatelain et roi de l’arquebuse.</span></p><p style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial; font-size: large; white-space: pre-wrap;">Pour faire sa connaissance cliquer sur : </span></p><p style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="background-color: #f1c232; font-family: arial; white-space: pre-wrap;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1DNIn2_Get9ZtoGn8tlUC7QE0KrEGvVKRUijIq2Q4Tpo/edit?usp=sharing"><span style="font-size: large;">Notre ancêtre Claude Bonnet</span></a></span></p><p style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinlQ7h1KJ44_flSyVC1aQTV6AHAgu6egYMDhjCpa4D2H_VaJjx6rnJDyFWh792u4TbuTUO9AwNlC-NMu_X2ueSTj3n_BIwztkV2zqM1-Bjg-mVjLMlIO9C7T1vMTdtY4okbPpcSBlqdmR2-iv2y5KI90nEy84rWToNhlz1DMtlwJZPQnM4cob01BFo/s4089/Num%C3%A9risation_20220530.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2136" data-original-width="4089" height="334" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinlQ7h1KJ44_flSyVC1aQTV6AHAgu6egYMDhjCpa4D2H_VaJjx6rnJDyFWh792u4TbuTUO9AwNlC-NMu_X2ueSTj3n_BIwztkV2zqM1-Bjg-mVjLMlIO9C7T1vMTdtY4okbPpcSBlqdmR2-iv2y5KI90nEy84rWToNhlz1DMtlwJZPQnM4cob01BFo/w640-h334/Num%C3%A9risation_20220530.jpg" width="640" /></a></div><br /><span style="font-family: arial; font-size: large; white-space: pre-wrap;"><br /></span><p></p></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-3183682455890882132022-12-30T06:00:00.017+01:002022-12-30T07:05:38.940+01:001984. Financer la grande manif de Versailles<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsKGOBGnXzuitd3ImIMQnsyju0bpYFhSZzhzli-KUfydrXPn0Z2adoV-IZqNlyA_Zchl8Jm8NN2YIOWF7URjxbGpx03g3qWdR-adn5mLL8K7Zj5wkJ3uFrBNgGoZfJ_KTOe9qPBbLYNwv_zOiSxwOBWbloRW2Wve0lZfoAfT63UO6uaWim1iwPuxcU/s2858/IMG_3019.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2858" data-original-width="2057" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsKGOBGnXzuitd3ImIMQnsyju0bpYFhSZzhzli-KUfydrXPn0Z2adoV-IZqNlyA_Zchl8Jm8NN2YIOWF7URjxbGpx03g3qWdR-adn5mLL8K7Zj5wkJ3uFrBNgGoZfJ_KTOe9qPBbLYNwv_zOiSxwOBWbloRW2Wve0lZfoAfT63UO6uaWim1iwPuxcU/w288-h400/IMG_3019.JPG" width="288" /></a></div><span id="docs-internal-guid-657eb1c5-7fff-acf7-d792-e0ab1995137b"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">On se souvient du mouvement de l'École libre pour mettre en échec le projet de loi Savary visant à intégrer en France les écoles privées à un «grand service public».</div><div style="text-align: justify;">Au premier semestre 1984, alors que se poursuivaient des contacts entre les responsables de l'enseignement catholique et le gouvernement, les défenseurs de l'école libre organisèrent une série de grandes manifestations en régions et à Versailles pour se terminer en apothéose à Paris le 24 juin avec deux millions de manifestants <b>(1)</b>. La manifestation du 4 mars à Versailles, très bien organisée par l’APEL des Yvelines (affiches, bus, trains, service d’ordre, trajets, podium, sonorisation, etc), rassembla 800 000 personnes.</div></span><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8pOBzO9IqMXQs21_BMZ-eV8lWkhHRqH7tYn-0rLGs8VKiBCAcNhSUaHQMOydPY_RMnIyqPMmpD3b74sQTQT1Wv0antbkV3w_9vmDJBs5e9xBBGBPGpUegzR8qmZnYS5bCT75q0eD4JxPlOPEgJZIwSqt_MgMY54xXhumBJqtS_mWtzso5fXylwJh/s2988/IMG_3021.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2988" data-original-width="2190" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8pOBzO9IqMXQs21_BMZ-eV8lWkhHRqH7tYn-0rLGs8VKiBCAcNhSUaHQMOydPY_RMnIyqPMmpD3b74sQTQT1Wv0antbkV3w_9vmDJBs5e9xBBGBPGpUegzR8qmZnYS5bCT75q0eD4JxPlOPEgJZIwSqt_MgMY54xXhumBJqtS_mWtzso5fXylwJh/w470-h640/IMG_3021.JPG" width="470" /></a></div><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Une quête auprès des manifestants permit de financer les importantes dépenses engagées. Trésorier de l’APEL Yvelines, Jean-Michel Dhavernas collecta à vélo les troncs dans Versailles. Les pièces furent remises à la banque pour être triées à la machine. Par contre les billets furent triés et comptés chez Jean-Michel sur la table de sa salle à manger avec l’aide de Régis Guyot.</div></span><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZJqkwoBUPxNIFoUU7Dpe-toAfRNQB9PR_eZm4YlqMGHzDa-gv58WG99eWTjyPz-ZPJJoPz2aEdHk9plFl_hxrIKHlnXaaViifzYh3AIJYQQyRt4HoUK8Mq0uoL2saeR2bl2NEAV5Qo9dtDqg6mkKkqhP4L2iX9zBVd6QwYvcmvmOGm8X9cDRAnkh/s3183/IMG_3017.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1923" data-original-width="3183" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZJqkwoBUPxNIFoUU7Dpe-toAfRNQB9PR_eZm4YlqMGHzDa-gv58WG99eWTjyPz-ZPJJoPz2aEdHk9plFl_hxrIKHlnXaaViifzYh3AIJYQQyRt4HoUK8Mq0uoL2saeR2bl2NEAV5Qo9dtDqg6mkKkqhP4L2iX9zBVd6QwYvcmvmOGm8X9cDRAnkh/w400-h241/IMG_3017.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Crédit photos Jean-Michel Dhavernas</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><b>(1)</b> <i>Le 14 juillet 1984 sur TF1, le président de la République François Mitterrand annonça le retrait du projet de loi Savary, celui-ci l’apprendra par la presse…</i></div></span></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-60299276961864275242022-11-25T06:03:00.001+01:002022-11-25T06:14:12.710+01:00Les Berthelin. Famille maternelle de Louis-Ferdinand Bonnet<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgGpPwBtZGRt_bb6GY-dI7KOUzlI9RPnneHvKRaj6YmhUe0LUaNwalYTX6OI-__Y3URhNuKjySdaa5SuETGrjph0mpZAJxKELWgDFTK0psfQUX6V1uiV2yjXwM_hYoksxbPKvJFgJxaXUozNOonxIhW3kc6IqGzjIU6Z1P7YOvDJK6RblT7U32s0dvC=s640" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="640" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgGpPwBtZGRt_bb6GY-dI7KOUzlI9RPnneHvKRaj6YmhUe0LUaNwalYTX6OI-__Y3URhNuKjySdaa5SuETGrjph0mpZAJxKELWgDFTK0psfQUX6V1uiV2yjXwM_hYoksxbPKvJFgJxaXUozNOonxIhW3kc6IqGzjIU6Z1P7YOvDJK6RblT7U32s0dvC=w400-h269" width="400" /></a></div><span style="font-family: arial; font-size: large;"><div style="text-align: justify;">Notre célèbre ancêtre Louis Ferdinand Bonnet perdit son père Jules Bonnet alors qu'il n'était âgé que d'un an. Sa mère dont la famille était originaire de l'Yonne depuis toujours, revint habiter dans la maison de famille des Berthelin à Mont-Saint-Sulpice près d'Auxerre. Louis Ferdinand y passa ses dix premières années.</div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large;">Par la suite Louis Ferdinand Bonnet </span><span style="font-family: Arial; white-space: pre-wrap;"><span style="font-size: large;">réalisa son rêve en achetant une propriété, à Sommeville, à quelques kms de Mont-Saint-Sulpice.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; white-space: pre-wrap;"><span style="font-size: large;">En voici le récit par le regretté Jean-Pierre Berthier, e</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial; white-space: pre-wrap;">xtrait des archives VPF </span><span style="font-family: Arial; white-space: pre-wrap;">:</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: large;"><span style="white-space: pre-wrap;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1cJo_FbILTcFbiO-2FlbQk9jDTixYStHQqMmmIaMKMog/edit?usp=sharing" style="background-color: #ffd966;"><b>Les Berthelin. Famille maternelle de Louis-Ferdinand Bonnet</b></a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgfZSr9qjFWVVDMZzV9PO5e75mNPlL4i0prv-XSRIMGLQ8aUlJjGqUGNpzEEyX8bsM_LVEutGft_G-mtPYUMl112H_JfEHbWAXBqJZC4xSXx3XaM12qQYVQi4Or6NrIKfbBM7T76qnA3allU8UCovCANeGyMjlNCjdZruHV9u1KSCxwPKNpmp2juUpi=s2397" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2397" data-original-width="2204" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgfZSr9qjFWVVDMZzV9PO5e75mNPlL4i0prv-XSRIMGLQ8aUlJjGqUGNpzEEyX8bsM_LVEutGft_G-mtPYUMl112H_JfEHbWAXBqJZC4xSXx3XaM12qQYVQi4Or6NrIKfbBM7T76qnA3allU8UCovCANeGyMjlNCjdZruHV9u1KSCxwPKNpmp2juUpi=s320" width="294" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Les armes de la famille Berthelin</span></td></tr></tbody></table><p></p>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-38818142487233959072022-11-25T06:00:00.001+01:002022-11-25T06:14:50.380+01:00ARGELÈS Juin-septembre 1940. Extrait des souvenirs de Gonzague Lesort<p><span style="border: none; clear: left; display: inline-block; float: left; height: 244px; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; overflow: hidden; width: 210px;"></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large;"><br /></span></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><img height="287.2406015037594" src="https://lh4.googleusercontent.com/UU91SeoJLDRd77l3ge6uAikF0UgdHni3iVZyhW60r8FTYrBTV4O5uO7GjYkPzh3zCsmd2qT5oQ-H38r3AJ7nMJIOaq5-y8JI2r-vkaWWNuD3lYfqVXCBWV-t8rdqCtgRYyMEnknx" style="margin-left: 0px; margin-top: -9px;" width="210" /></div></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"> <span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Peu à peu, certaines choses normales réapparurent. Le courrier fut rétabli quelques semaines après. Nous avions signalé notre point de chute aux seules adresses connues et nous commençâmes à recevoir au compte-gouttes quelques nouvelles. Tout d'abord par Chantal qui était restée au Puy et qui fut ainsi la plaque tournante des échanges d'information. Xavier, après des évacuations bombardées, désordonnées et abandonnées, s'était retrouvé à 50 kilomètres d'Argelès. Jean Dhavernas était démobilisé. Mon ancien chef scout Jacques Poissonnier, jeune officier avait été tué lors du bombardement de la gare de Tergnier. Et l'on devait apprendre un peu plus tard la mort de François Malliart, qui s'était farouchement défendu dans son char d'assaut et y avait été tué le 19 mai, dans le cimetière de La-Rue-des-Vignes, non loin de Cambrai. Mon père était sain et sauf au milieu de ses archives dans Paris occupé (il avait été à pied à Versailles constater que notre maison n'avait pas souffert). Assez longtemps après ces premières nouvelles nous apprîmes que Paul-André avait été fait prisonnier dans le nord. Il restera cinq années en Allemagne dans différents "Offlags".</span></div><span id="docs-internal-guid-6f6b1168-7fff-6c10-a097-0c8c5cd4cf2d"></span></span><p></p><p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxERHdqGktfoygjU_b-BCn40hKtwCtvTNO7NAcIS-AHJnQLMMaPTYg0OOrqgK_s-MzS65rWkxBtR2S2BI12X31RSv0p_Ju2LqlVCCc3vg9zd6FsC4qwRSdON0YkHAynlNtXGtVXiICOpQ/" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img alt="" data-original-height="224" data-original-width="285" height="315" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxERHdqGktfoygjU_b-BCn40hKtwCtvTNO7NAcIS-AHJnQLMMaPTYg0OOrqgK_s-MzS65rWkxBtR2S2BI12X31RSv0p_Ju2LqlVCCc3vg9zd6FsC4qwRSdON0YkHAynlNtXGtVXiICOpQ/w400-h315/image.png" width="400" /></a></span></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Dans l'attente d'on ne savait quoi, on s'ennuyait furieusement entre l'hôtel Baron et les jardins <span style="font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">[ci-contre]</span><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="white-space: pre-wrap;"> du Casino d'Argelès. On se promenait, on escaladait les montagnes voisines, on se baignait dans les lacs, on bavardait avec les gens de toutes sortes que nous avions rencontrés. Les juifs de notre hôtel étaient agréables avec nous et nous avec eux. Bien qu'un soir je devins impopulaire, en posant à haute voix la question de l'origine du plat de lapin que l'on nous avait servi, peu après que la chatte des patrons eut mis bas quelques petits... Grâce à l'appui de l'autorité militaire locale, les trois Lesort du sexe faible purent aller en voiture de l'Armée rendre visite à Xavier, cantonné à Arzacq. A pied et en stop, j' allai voir des amis de Versailles réfugiés dans la région. Enfin un bachot fut organisé à Tarbes. J'y tentai ma chance et fut à cette occasion chaleureusement accueilli dans la famille de l'archiviste des Hautes-Pyrénées, Monsieur Balenci, sa femme et ses trois filles. Je tombai, ces quelques jours, amoureux de la dernière de celles-ci. Au lycée de Tarbes où se déroulaient les épreuves, je retrouvai quelques copains de Versailles : Jean Boissard, Gérard de Pins, Christian Préaux. Grâce à celui-ci qui, voisin d'épreuves, me souffla la formule géométrique du tronc de cône, je fus admissible - de justesse . Mais ma "collante" arriva après la date des oraux, le plus grand désordre régnant dans les postes, comme ailleurs. Je dus donc attendre la session d'octobre, sans même savoir dans quel coin de France je passerais cet oral. </span></span></div></span><p></p><span id="docs-internal-guid-d8e346f4-7fff-b556-c87a-bbb3194ef202"><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="border: none; clear: right; display: inline-block; float: right; height: 250px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; overflow: hidden; width: 207px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img height="250" src="https://lh4.googleusercontent.com/ueIhlXZ5xpHgVc7T62FBQenqYYbOvAkPKMtjfzPCv3P8j6Mvt3ZnjOPW0hVHSmWDxL8IMpsnI2p-7Q9G0LF1xnb72KA7HWE47M6Z-a-ZAHytgCo6MJDBpmuJNEKWiIxAyImtEPg0" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="207" /></span></span><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Avant que la zone occupée par l'Allemagne ne fut étroitement bouclée par la fameuse "Ligne de démarcation" (de Pau, à Bourges, Moulins, Châlons sur Saône et Genève), les réfugiés furent progressivement rapatriés par convois entiers. Ma mère retourna seule à Versailles. Marie-Madeleine et Wilhelmine partirent rejoindre les Dhavernas provisoirement installés à Vichy, où venait de s'installer le gouvernement du nouvel "Etat Français".</span></span></p><div style="text-align: justify;"><br /></div></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-28801281147982213932022-10-28T07:03:00.000+02:002022-10-28T08:20:52.151+02:00Un arbre aussi mythique que remarquable : l'orme de la Braze.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-SBB-9RCghbM/UHQVtb0D93I/AAAAAAAACD4/_6mQv7h3AzU/s1600/L%2527%2BOrme%2Bde%2Bla%2BBraze.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="247" src="https://4.bp.blogspot.com/-SBB-9RCghbM/UHQVtb0D93I/AAAAAAAACD4/_6mQv7h3AzU/s400/L%2527%2BOrme%2Bde%2Bla%2BBraze.jpg" width="400" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;">Carte postale de l'Orme de la Braze : la version officielle</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Lieu de promenade, de jeux d'enfants, de méditation ou de repos à son ombre propice les étés brûlants pour les occupants de la Pichardière, l'Orme de la Braze était un arbre gigantesque situé sur les terres appartenant à la dite Pichardière.</span></div>
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Notre oncle Gonzague nous avait communiqué sous le titre "La Terre de nos Ancêtres", un texte le concernant :</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>La façade principale de la Pichardière donnait sur la verdure : la grande pelouse encadrée d'arbre d'essences et de dimensions diverses. L'autre façade au contraire affrontait le vaste horizon doré des céréales de la plaine beauceronne.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>C'est là que, solidement plantée sur un tronc, court mais massif, une volumineuse pyramide verte sur un décor jaune, verticale sur une perspective totalement horizontale, attirait irrésistiblement le regard. C'était l'Orme de la Braze</i>.</div>
</span>
</span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-8dOunbmctoY/VgOv_DBGoVI/AAAAAAAAE3A/1TnXItAOb7U/s1600/L%2527%2BOrme%2Bde%2Bla%2BBraze.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="248" src="https://2.bp.blogspot.com/-8dOunbmctoY/VgOv_DBGoVI/AAAAAAAAE3A/1TnXItAOb7U/s400/L%2527%2BOrme%2Bde%2Bla%2BBraze.jpg" width="400" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial;">Une volumineuse pyramide verte sur un décor jaune : la version impressionniste</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: arial; font-size: medium;">En mesurant sur la carte d'Etat Major, il se situait à environ 2 kilomètre de la Pichardière. Selon Germaine Berthier dans "Séjours à la Pichardière", il aurait été planté par Sully.</span></i></div>
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">
<i>On le regardait de loin depuis les fenêtres du couloir de l'étage. mais nous y allions aussi, à travers champs, lui rendre visite. La tradition, joyeusement accomplie, voulait que nous nous serrions autour de son énorme tronc en nous tenant par la main pour voir combien de personnes il fallait : 6, 7, 8 personnes.</i></div>
<i><div style="text-align: justify;">
<i>La (belle) terre dans laquelle il avait été implanté appartenait aux propriétaires de la Pichardière. Au décès de Grand-Mère Madelin, sa fille Bobeth (Elizabeth Lesort, notre grand-mère NDLR) demanda sentimentalement à en hériter. Les fermiers qui la cultivaient étaient établis non loin de la Pichardière et les Lesort aimaient beaucoup ces gens charmants. Mais quand ma mère, âgée, dut aller en maison de retraite, il fallut vendre la terre de la Braze. A notre satisfaction, les Thibault en devinrent propriétaires. Ce ne fut pas de gaieté de cœur que les enfants Lesort quittèrent cette partie de la tradition "Pichardière". </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Le destin s'occupa aussi de l'arbre cher aux descendants qui, avec tant de plaisir, séjournaient dans notre belle et vieille maison : car des orages brisèrent les plus belles branches du vieil Orme. Une tempête l'abattit ensuite ...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il est encore mentionné sur la carte des environs de Neuville ... comme il demeure un monument dans le domaine du Souvenir de notre famille. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Gonzague Lesort</i></div>
</i></span><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Une anecdote familiale complémentaire liée à cet arbre magnifique nous a été rapportée par notre cousine Marie-Jo Dhavernas :</span><div>
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /><i>Ma sœur Odile m'avait raconté avoir dit un jour à Oncle Paul-André à propos de son roman "Le fer rouge" où il était question d'un homme dont la forte personnalité écrasait sa femme : "je suis étonnée qu'un livre si féministe ait pu être écrit par un homme" et il lui avait répondu : "l'idée m'est venue à la Pichardière, il y avait un arbre énorme avec une frondaison incroyablement touffue, et j'ai été frappé par le fait que là-dessous, rien ne poussait, pas même de l'herbe. En y repensant, ça m'a donné l'idée de mon roman".</i></span><div style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-82ulzvNzATU/VWwIW2Ni7gI/AAAAAAAAEzc/Bvr5jZGJ5IY/s1600/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9%2B%25C3%25A0%2B01-06-2015%2B09-15.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="345" src="https://4.bp.blogspot.com/-82ulzvNzATU/VWwIW2Ni7gI/AAAAAAAAEzc/Bvr5jZGJ5IY/s640/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9%2B%25C3%25A0%2B01-06-2015%2B09-15.jpg" width="640" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;">Carte de Neuville aux Bois avec l'implantation de la Pichardière et de l'Orme de la Braze (pour agrandir cliquer sur la carte)</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif"><br />Nos archives familiales contiennent un dossier la Braze où se trouvent des documents de 1931 <b>(cliquer sur les documents pour agrandir)</b> pour le classement de l'Orme de la Braze à l'inventaire des monuments naturels et des sites historiques ainsi qu'un courrier de Jules Madelin à notre grand-père Lesort en 1938 sur l'état de l'arbre </span></span><span face="Arial, Helvetica, sans-serif">(et une possible augmentation des droits de succession sur la terre de la Braze ..</span><span face="Arial, Helvetica, sans-serif">.)</span><span face="Arial, Helvetica, sans-serif">.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Notre Grand-mère, qui avait hérité au décès de sa mère Marie Madelin, de ces terres de la Braze et de son arbre, semblait en effet avoir imaginé qu'un avion en avait cassé une grosse branche !!! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-K2AHzow1HqQ/Vg6SWpuI1TI/AAAAAAAAFXU/q_Yuk1VVXow/s1600/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9%2B%25C3%25A0%2B02-10-2015%2B14-29%2B%25281%2529.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-K2AHzow1HqQ/Vg6SWpuI1TI/AAAAAAAAFXU/q_Yuk1VVXow/s320/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9%2B%25C3%25A0%2B02-10-2015%2B14-29%2B%25281%2529.jpg" width="199" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;">Proposition d'inscription</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqXC_tTNpdNVUKohhaurHZVpf-_2CrHDY2_HEps_qFNq4BN4nrKtg543UiiSHx1xFHpcveUd5zpOSMAQTg9K5CGPIyPIbKmKSdBryWhP3xxn5kOzfsPdqfbqGqVzQsg6SXFmKyhBz2KTI/s1600/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9+%25C3%25A0+02-10-2015+14-29+%25280%2529.jpg" style="clear: right; display: inline; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqXC_tTNpdNVUKohhaurHZVpf-_2CrHDY2_HEps_qFNq4BN4nrKtg543UiiSHx1xFHpcveUd5zpOSMAQTg9K5CGPIyPIbKmKSdBryWhP3xxn5kOzfsPdqfbqGqVzQsg6SXFmKyhBz2KTI/s320/Num%25C3%25A9ris%25C3%25A9+%25C3%25A0+02-10-2015+14-29+%25280%2529.jpg" width="230" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;">Arrêté d'inscription</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial;"><b>Lettre de Jules Madelin (extraits)</b></span></div>
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le 13 octobre 1938.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mon cher André,</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai fait hier le double pèlerinage de l'Orme de la Braze et de l'étude Gien à tes intentions.</div>
<div style="text-align: justify;">
A l'Orme de la Braze j'ai constaté que le départ d'une branche maîtresse n'avait pas notablement détérioré l'arbre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Après un ou deux printemps, quand les autres ramures auront pris la place de l'absente, on ne s'apercevra plus de rien. J'ai examiné l'arbre lui-même; il me parait en état satisfaisant. D'autre part la branche tombée sur le sol n'était plus visible; elle a été emportée par quelque passant.</div>
<div style="text-align: justify;">
M. Gien m'a dit qu'on l'avait prévenu de cet enlèvement mais il n'a pu se rappeler qui l'a fait. Vous n'en auriez tiré que quelques bûches et quelques fagots dont la vente n'aurait pas couvert le prix du façonnage.</div>
<div style="text-align: justify;">
M. Gien m'a confirmé que la fête d'aviation était fort éloignée de notre arbre et que d'ailleurs elle avait eu lieu bien après la chute de la branche.</div>
<div style="text-align: justify;">
... le fisc avec lequel j'ai des démêlés à l'occasion des droits payés pour le partage, démêlés au courant desquels je ne vous tiens pas, car ils me concernent surtout, semble vouloir remettre en question (et cela nous concernerait tous) les chiffres d'estimation des terres.</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette tuile nous viendrait de René qui ayant hérité de maman une terre portée à 18000 francs à l'acte de partage, vient de la vendre 25000 francs à son fermier. Le receveur de l'enregistrement m'a signalé le fait sur lequel d'ailleurs M. Bonot, chez qui a eu lieu la vente, avait attiré l'attention de René - et m'a dit que son inspecteur, s'il met son nez la dedans, voudra réviser tous les prix, ce qui entraînerait un supplément de droits de succession et de droit de partage. Ce serait gai !</div>
<div style="text-align: justify;">
Veuille bien, mon cher André, partager avec Bobeth les meilleures expressions de l'affection de notre ménage.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J. Madelin</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
PS. Le vétérinaire de Neuville s’appelle M Delabraze, n'est ce pas une usurpation?</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-45692787426276882292022-10-28T07:00:00.000+02:002022-10-28T08:21:02.052+02:00Le tricycle rouge ou un bon exemple de prédestination.<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirlidmUpZkGnePJ_6qb00o9PcBpbxjj3My2oUANppXfgU77XArrzscfLROyLy_pZKa9Cv_8yIWzfoUYtfhXlqBqFGXJOUAShKkHPWxQHbrSzrTuZc-o4ISzuXAyKVH7c0l49GytdMhS-w/s1139/Nico+tricycle+1_07122019.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1103" data-original-width="1139" height="388" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirlidmUpZkGnePJ_6qb00o9PcBpbxjj3My2oUANppXfgU77XArrzscfLROyLy_pZKa9Cv_8yIWzfoUYtfhXlqBqFGXJOUAShKkHPWxQHbrSzrTuZc-o4ISzuXAyKVH7c0l49GytdMhS-w/w400-h388/Nico+tricycle+1_07122019.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans ses souvenirs notre oncle Gonzague Lesort nous parle de la passion, déjà tout enfant, de son fils Nicolas pour la propulsion mécanique et cela perdure...</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">A lire dans :</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1QsM1WHyVuk2ziKaX-gA0xPsL3VGn04cHRLd7kV_1kSY/edit?usp=sharing" style="background-color: #f1c232;">Le tricycle rouge ou un bon exemple de prédestination.</a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtbrqrPL3-mRZik7BwjWm9b_Ln3L39_eXjYt8IJ_JB2ep0040esH2r0lXfV8NzYqPDxE0hmUgALw-uGagJNcA-d-NwhWYa-c8jnurhM9v-WyAH8Q6efeUBebeQtCcbrcRM0S5yPvX7_PU/s1608/Nico+Locomotive_07122019.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1158" data-original-width="1608" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtbrqrPL3-mRZik7BwjWm9b_Ln3L39_eXjYt8IJ_JB2ep0040esH2r0lXfV8NzYqPDxE0hmUgALw-uGagJNcA-d-NwhWYa-c8jnurhM9v-WyAH8Q6efeUBebeQtCcbrcRM0S5yPvX7_PU/s320/Nico+Locomotive_07122019.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><br />Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-26506275463864987072022-09-30T06:03:00.000+02:002022-09-30T06:36:32.137+02:00La reine Hortense et Louis-Ferdinand Bonnet<br />
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<img alt="Résultat de recherche d'images pour "reine hortense"" height="400" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Hortense_de_beauharnais.jpg/200px-Hortense_de_beauharnais.jpg" width="327" /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine de Beauharnais et belle fille de l'empereur Napoléon 1er, devint reine de Hollande de par la volonté de celui-ci puis duchesse de Saint-Leu par la grâce de Louis XVIII.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Son charme, sa beauté, ses manières parfaites en firent une brillante étoile de la Cour et de la vie mondaine de l'époque.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Cela aurait pu paraître comme un vrai conte de fées, si une vie privée, par ailleurs nettement moins brillante, ne l'avait amenée devant les tribunaux.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Et son chemin croisa celui de Louis-Ferdinand Bonnet ...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Pour en lire la relation cliquer sur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><a href="https://docs.google.com/document/d/16ZnZML9Ztb92YJ7hMEAr8lnTpzf9WxSeO6SOCmnbIO4/edit?usp=sharing" style="background-color: #ffd966;">La reine Hortense et Louis-Ferdinand Bonnet</a></span></div>
Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-28617034520087580832022-09-30T06:00:00.001+02:002022-09-30T06:43:05.994+02:00La "Sedia Gestatoria" de Marie Madelin existe toujours<span id="docs-internal-guid-26327f82-7fff-588d-b220-0257ef641980"><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: 18pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: 700; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 478px; overflow: hidden; width: 421px;"><img height="478" src="https://lh6.googleusercontent.com/Qo6V0bUxlTyObHl6LXh2qZLaEz_8QKyFlNLEFA7ctOIPZBuEpSXcPoGJJPBK5qySHqxzPpWoiYsQIZu22ihWMzR_sKOLzrAfDAMSRYtI9bjxA5p3U2iPkEh-laxCFe9QebgB90p0" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="421" /></span></span></p></span><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Symbole de l’éminente prééminence de notre arrière-grand-mère Marie Madelin à la Pichardière, son fauteuil de jardin personnel, surnommé avec une affectueuse ironie la </span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: left; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Sedia Gestatoria </span><span style="font-family: arial; font-size: large; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: left; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">(</span></span><span style="font-family: arial; font-size: large;">trône mobile sur lequel le pape était porté pour pouvoir être plus facilement vu des fidèles lors des cérémonies publiques à Rome)</span><span><span style="font-family: Arial; font-size: large; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: left; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: left; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ou “Sédia</span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; text-align: left; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">” tout court</span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; white-space: pre-wrap;">, existe toujours et son actuel propriétaire Jean-Claude Madelin, petit-fils de Jules Madelin, s’en sert encore !</span></span></p><span><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Il nous envoyé sa photo avec un petit mot : </span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">J’en profite pour vous donner des nouvelles de la “Sedia” qui ponctue de sa présence beaucoup de récits des premiers tomes de la saga. Après un périple que l’on pourra retracer, elle a abouti chez moi, où elle trône alternativement dans mon salon et sur ma terrasse… c’est un véritable membre de la Famille !</span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Merci à lui pour la photo de cette quasi relique familiale d'une arrière-grand-mère vénérée par tous, à juste titre semble t'il.</span></p></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-22569719105204303512022-09-30T05:58:00.018+02:002022-09-30T06:53:28.777+02:00Rappel : parution de la saga Lesort-Madelin tome 8<p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm9MzkSUq5SBB_uvrFY4pZGH97aMNODOl6CzE_j7jEnRCgSxYageqKy67DzGjnqAvh0kbGH9kBc3KNHg51NtltmJuAA96MM5oU_syAvGXWJCyyvCGwhtydCNdGMjoMkkv6IugyZx3IkcqEbI49q_KHSbMNGKkN2tclEZx3yeSnF98A78lN_hD8cc_o/s3948/image.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3948" data-original-width="2691" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm9MzkSUq5SBB_uvrFY4pZGH97aMNODOl6CzE_j7jEnRCgSxYageqKy67DzGjnqAvh0kbGH9kBc3KNHg51NtltmJuAA96MM5oU_syAvGXWJCyyvCGwhtydCNdGMjoMkkv6IugyZx3IkcqEbI49q_KHSbMNGKkN2tclEZx3yeSnF98A78lN_hD8cc_o/w437-h640/image.png" width="437" /></a></div><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Comme annoncé, nous faisons paraître le huitième tome de la saga Lesort-Madelin, dont voici la table des matières :</span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>Table des matières</b></span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Généalogies Madelin-Bonnet et Lesort-Madelin …………………. p 4-7</span><span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">En introduction : La trace ……………………………….....……... p 8</span><span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Souvenirs et impressions sur nos grands-parents, parents, oncles et tantes Lesort-Madelin ……………………………………………….. p 10</span><span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Grands-parents Lesort-Madelin …………………………………….. p 11</span><span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Parents, oncles et tantes Lesort-Madelin<br />Chantal et Léon Chamussy ……………………………………….... p 20<br />Gertrude et Maurice Bidault ………………………………………... p 36<br />Wilhelmine et Claude Sibertin-Blanc ………………………………. p 46<br />Marie-Geneviève et Jean Dhavernas …………………………….. p 58<br />Paul-André et Moineau Lesort …………………………………….. p 69<br />Marie-Madeleine et Jean Guyot …………………………………… p 86<br />Xavier et Cici Lesort ……………………………………………….... p 96<br />Gonzague et Maggy Lesort ………………………………………… p 113<br />Thérèse et Pierre Kervella ………………………………………….. p 126<br />L’histoire de notre famille reste vivante sur le blog Lesort-Madelin<br />Jean-Baptiste Madelin et Rose Prat ………………………….. p 136<br />Chronique familiale : les Bonnet de 1795 à 1850 ………….. p 151<br />Amédée Madelin : une belle vie malgré les épreuves ……… p 270<br />Avoir vingt ans sous l’Occupation ……………………………. p 292<br />La malle aux souvenirs. <br />Signes de pistes ………………………………………………… p 310<br />2015. Les zigs viennent voir les zags à Bruxelles ………….. p 312<br />Trois générations Lesort-Madelin font la roue ………………. p 314<br />Les neufs familles Lesort-Madelin en neuf photos …………. p 315</span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Cet ouvrage, de mêmes caractéristiques que le tome 7, possède 329 pages avec plus de 300 photos ou illustrations, il est réalisé par le même imprimeur breton et son beau papier...<br />Avec l'augmentation du coût du papier et des encres, chaque ouvrage coûte 28 € plus, si nécessaire, les frais d'envoi sous enveloppe à bulle, qui sont de 11,50 € par ouvrage pour la France.<br />Les ouvrages seront envoyés à l'adresse figurant sur les chèques sauf avis contraire ou récupérés par l'intermédiaire de François Lesort.<br />( Tel 01 39 49 43 49 ou 06 99 47 00 67)<br />Vous pouvez également régler par <b>virement bancaire ;</b> sur demande nous vous communiquerons le RIB correspondant.<br /><br />Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, merci d'envoyer un chèque à :<br />François Lesort<br />18, rue Mademoiselle<br />78000 Versailles<br /><br />Nous vous demandons d'envoyer vos chèques avant le 15 octobre 2022.<br />Les ouvrages commandés seront disponibles ou expédiés début novembre prochain.<br />Pour vous donner un petit avant goût de ce tome 8, vous avez ci-dessous un lien pour accéder à une petite bande annonce montrant quelques pages de ce livre :</span></div><div style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /><a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://photos.app.goo.gl/SuUrTDgW2SnufNtH7&source=gmail&ust=1664257413441000&usg=AOvVaw3RcYsnvFwGI4h_4KhYfSEh" href="https://photos.app.goo.gl/SuUrTDgW2SnufNtH7" target="_blank"><b><span style="background-color: #ffd966; font-size: medium;">Bande annonce Lesort-Madelin. La saga tome VIII</span></b></a></div><div style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="background-color: white;"><br /></span></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Par ailleurs il reste une centaine de pages d'articles du blog à publier en saga, nous avons donc décidé de rééditer en 2023 une nouvelle version très améliorée en présentation et en illustrations du tome 1 de la saga Lesort-Madelin plus ces 100 pages supplémentaires ainsi qu'un répertoire permettant de retrouver facilement tous les articles qui auront été publiés dans les huit tomes (plus de 2500 pages !).</span></div></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-62685141973316558792022-06-24T07:05:00.001+02:002022-06-30T06:49:04.072+02:00Hospitaliers, brancardiers, pèlerins de la famille Lesort-Madelin à Lourdes<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHZ966W5rcp0GQsEaYxra-qgZwTTgYghSOoBofKkJ3V-CY0BhWExwPAGAEbYMaG7T98xYTSW-TkHh5M8EoV5IpaRfnV6XrPuuA3uk09E39TDVQd6mv8cVHmVmAFtoPbtLG5lepzpP6d9U/s1661/1971.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1367" data-original-width="1661" height="329" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHZ966W5rcp0GQsEaYxra-qgZwTTgYghSOoBofKkJ3V-CY0BhWExwPAGAEbYMaG7T98xYTSW-TkHh5M8EoV5IpaRfnV6XrPuuA3uk09E39TDVQd6mv8cVHmVmAFtoPbtLG5lepzpP6d9U/w400-h329/1971.jpg" width="400" /></a></div><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Nombreuses sont les personnes de notre famille a avoir participé à des pèlerinages à Lourdes à un titre ou à un autre. Nous avons effectué un petit reportage à ce sujet avec diverses archives familiales.</div><div style="text-align: justify;">Pour le lire cliquer sur :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1hjd2--Hs43qhksRwC4GzcCG7ZUKLAHfhO5y6vICZLTo/edit?usp=sharing" style="background-color: #ffd966;"><b>Hospitaliers, brancardiers, pèlerins de la famille Lesort-Madelin à Lourdes</b></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Rzb1RJhyphenhyphen5JpjE12GOIua2HsmJ4J0RS3wK-mdc6MaccmBwKI0Q1Pv_gjQ_CsZ06TRHO-Qdq7dR-n1QOm_I_T9JfRdefabcnZbr6D2VUcmvxTJ4HNixX3H8_C5mi8JZIASjdL4MU6yr6I/s1243/1983+P%25C3%25A9lerinage+%25C3%25A0+Lourdes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1243" data-original-width="835" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Rzb1RJhyphenhyphen5JpjE12GOIua2HsmJ4J0RS3wK-mdc6MaccmBwKI0Q1Pv_gjQ_CsZ06TRHO-Qdq7dR-n1QOm_I_T9JfRdefabcnZbr6D2VUcmvxTJ4HNixX3H8_C5mi8JZIASjdL4MU6yr6I/w269-h400/1983+P%25C3%25A9lerinage+%25C3%25A0+Lourdes.jpg" width="269" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-53519307771432604622022-06-24T07:00:00.001+02:002022-06-30T06:49:20.362+02:00Séquence nostalgie : plus de trams à Versailles mais des bus et toujours le marché Notre-Dame. Deux scènes versaillaises par Marie Chamussy<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span>Notre cousine Marie Chamussy Rodriguez nous a envoyé </span>deux amusants petits récits datant de son enfance versaillaise avec ce mot :</span></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><i>Dans mes temps libres (pas encore trop nombreux grâce à Dieu !) j'essaye de mettre en ordre une caisse de vieux papiers, dont certains récupérés et remis par maman </i>[Chantal Chamussy]<i> au moment du déménagement du 33 rue des Etats Généraux. J'ai retrouvé un de mes devoirs de français du cours Gufflet daté du 5 mars mais, hélas, je ne sais pas de quelle année. Je pense que je devais être sans doute en classe primaire de huitième ou de septième.</i></div></span><p></p><p style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
<span lang="fr-FR" style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>Devoir de français au cours Gufflet :
Racontez deux scènes versaillaises</b></span></p>
<p style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;"><span lang="fr-FR" style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>Le
trajet de l´autobus B</b></span></p><p style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;"><span lang="fr-FR" style="font-family: arial; font-size: medium;"><b></b></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCgb295T9e9hZFhIlfSXJUbphyfFYl_YLWGyBu8_97QYCU6dtPIFEzWqVftEkSpzXKXDZzEwr2kGTezphgz77Lz4G4_fXFYFAvwkICXF83aNuwY-QaP_J_BN91fbtlDkeATZTCl652mgk/s1000/BUS+%252B+tram.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="716" data-original-width="1000" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCgb295T9e9hZFhIlfSXJUbphyfFYl_YLWGyBu8_97QYCU6dtPIFEzWqVftEkSpzXKXDZzEwr2kGTezphgz77Lz4G4_fXFYFAvwkICXF83aNuwY-QaP_J_BN91fbtlDkeATZTCl652mgk/w640-h458/BUS+%252B+tram.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;">1957. Les bus remplacent les tramways</span></td></tr></tbody></table><p></p><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il est huit heures vingt-cinq, la ville se réveille à peine et sous ce pâle ciel d’hiver, seuls les écoliers remplissent la rue de leurs cris. Le gros autobus B s’ébranle du terminus de Porchefontaine. Il n’est pas très chargé mais, aux arrêts suivants, beaucoup de monde monte et personne ne descend encore. L’omnibus peine pour gravir la rue des chantiers très en pente. Heureusement voici l’arrêt de la gare. Une foule d'élèves du collège technique Marie Curie descend et se joint à la multitude des bas rouges, bleus et verts qui entre dans la grande bâtisse de pierre rouge qui fait face à la gare. Quelques ouvriers descendent aussi et se dépêchent de gravir la pente de la gare car le train est déjà là, qui a d’ailleurs déversé quelques écoliers qui montent dans l’autobus. Celui-ci repart et arrive à la préfecture ; il est déjà bondé à craquer. Un garçon a l’imprudence d’essayer de repasser une leçon mais un brusque tournant le précipite tête baissée dans les bras d’une digne dame qui va faire son marché. Le livre s’échappe des mains de l’écolier et va échouer sur la tête d’un vieux colonel qui trouve la plaisanterie stupide.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais voici l’avenue de Saint Cloud : c’est un bouleversement total et le receveur ne sait plus où donner de la tête, ouvrir les portes, poinçonner les tickets, expliquer à un Anglais, débarqué à Versailles le matin même, où se trouve l'hôtel Vatel, faire monter un aveugle… oui, tout cela est bien compliqué mais après tout, il connait son métier.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Nos écoliers sont descendus mais, comme s’ils jouaient à cache-cache, d’autres montent ; il y a des garçons qui n’hésitent même pas á se battre au milieu de l´autobus, des filles qui bavardent sans arrêt, une vieille dame ; l’aveugle qui a très peur que le conducteur ne s’arrête pas où il lui a demandé. «Ne vous inquiétez pas, monsieur» lui dit un petit garçon, «moi aussi je descends á Notre Dame et je vous aiderai ; mais nous ne sommes pour le moment qu’au marché et il y en a pour un petit moment parce que, vous comprenez, ces dames montent avec des paniers très chargés». En effet l’autobus a du mal à repartir, chargé à bloc et gêné par les voitures des vendeurs. «Heureusement qu’il y a des gosses» dit une dame coiffée d’un horrible petit chapeau vert, car elle venait de renverser son panier de pommes et quatre ou cinq garçons s’étaient mis à quatre pattes pour chercher les fruits.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Notre Dame : quelques garçons descendent et prennent en courant la rue Sainte Geneviève. L´aveugle n'a pas été oublié et il prend à tâtons la rue de la Paroisse. A partir de cet arrêt, l'autobus va vite, le boulevard du Roi a beau monter, il est franchi très vite.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Après le grand tournant autour du monument aux Gendarmes, c’est le terminus. Tout le monde descend, la calme revient, le receveur prend son journal, le conducteur un gros sandwich qu'il sort de sa poche et ils attendent ainsi jusqu´á l’heure du départ. Il est neuf heures.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">Le marché du dimanche matin</span></b></div></span><p dir="ltr" style="line-height: 1.41382; margin-bottom: 0pt; margin-top: 12pt; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuf2MF3WEJcyvYyJFoB1us0DZNYrOonaMGOAbT1LOBGkmhEhs7kVDo2POUHybZoL4v8KsVZ9jSs0PlNyNd9dEZSHyHlDQutoHJC13-NeecZU4vsPUZdz3p1jSNKloxXHfCe_0AJOy718g/s4288/march%25C3%25A9.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2848" data-original-width="4288" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuf2MF3WEJcyvYyJFoB1us0DZNYrOonaMGOAbT1LOBGkmhEhs7kVDo2POUHybZoL4v8KsVZ9jSs0PlNyNd9dEZSHyHlDQutoHJC13-NeecZU4vsPUZdz3p1jSNKloxXHfCe_0AJOy718g/w640-h426/march%25C3%25A9.jpg" width="640" /></a></div><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /><br />Le marché du dimanche matin à Versailles a un caractère très spécial ; ce ne sont pas seulement les bonnes dames de toujours mais aussi les pères de famille, les généraux en retraite et des jeunes qui achètent. Ces vieux messieurs très respectables parcourent le marché, un petit panier au bras, en discutant de la nouvelle promotion de l'X. «Vous voyez, disait à son ami un monsieur a barbiche qui avait une rosette a la boutonnière, mes petits enfants arrivent demain de Casa Blanca, mon gendre a été nommé là-bas il y a deux ans et je ne les pas revus depuis ; ma femme prépare leur arrivée et moi je fais le marché !». Il désigna du doigt une marchande qui trônait devant une pile de grosses pommes rouges. «C´est à celle-là que j’achète, oui, depuis cinq ans, c’est toujours chez elle que je vais.<br />Une deux chevaux freina assez brutalement devant eux, il en surgit une petite dame à l'air très énergique qui tenait à la main deux énormes sacs à provision. Une voix qui venait de l’intérieur dit : «Je vais tâcher de placer la voiture et je te rejoins chez Francine». «Entendu», dit la petite dame et elle claqua la porte.<br />«Francine» c’était la dame qu’avait désignée l’homme tout à l'heure, c’est la vendeuse des familles nombreuses, elle s'y connaît dans les affaires et elle distribue en passant un quartier de pomme aux enfants des dames.<br />Chez la crémière, la foule afflue mais la vendeuse n’oublie pas de demander des nouvelles : «Alors, pitchoune, c’est toi qui fais le marché aujourd'hui, maman n’est pas malade, j’espère ? Elle est allée voir ton frère qui est pensionnaire ! Ah ! Je comprends ! Et vous désirez madame ?»<br />C’est aussi un magasin connu des versaillais que celui-ci. En effet, le vendeur a une curieuse façon de compter : «Voyons, beurre, fromage, trois sortes, crème, œufs ! Voilà, cela fait huit cents madame, Charlemagne empereur ! El vous monsieur, mille cinq cent quinze, oui, je dis bien, François premier, victoire de Marignan». Il connaît par cœur toutes les dates de l’histoire de France, disait une habituée, j’envoie ma fille faire le marché, ça lui apprend aussi !</span><p></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.41382; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNk3-IxRnN7uIU3QOuK2Le_8VsonYtUUhO4xPye7OBpgoe9o98BgSY2Er1aQMGgAxwfCodYec7EzU6yOiJtvcKWMRQ_eiTcrDurlcdRtyY7y4A1akaGWXzA96Hjc47CQn-db32JXLdJR0/s281/debout-achats-charrette-religieuse-vecteur-illustration-dame-dessin-anim%25C3%25A9-clipart-vecteur_csp71011357.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="241" data-original-width="281" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNk3-IxRnN7uIU3QOuK2Le_8VsonYtUUhO4xPye7OBpgoe9o98BgSY2Er1aQMGgAxwfCodYec7EzU6yOiJtvcKWMRQ_eiTcrDurlcdRtyY7y4A1akaGWXzA96Hjc47CQn-db32JXLdJR0/w281-h240/debout-achats-charrette-religieuse-vecteur-illustration-dame-dessin-anim%25C3%25A9-clipart-vecteur_csp71011357.jpg" width="281" /></a></div><span style="white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Mais il est midi, la cloche sonne et une religieuse s´avance en poussant sa petite voiture. Les marchands la connaissent, c’est elle qui, après chaque marché, ramasse les produits invendus pour son orphelinat.</span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="background-color: white; color: #222222;"></span></span><p></p>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-39452158042532576312022-05-27T07:03:00.006+02:002022-05-27T07:26:32.757+02:00Avoir vingt ans pendant l’Occupation.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<img height="303" src="https://lh3.googleusercontent.com/8Zw-UbSWqFvCKCs-3yEZGICsOrCCoyZytIZMVRmhkIjlNXl6UmIIjU72kTFc86s3MHCijQXeiWg-2rc9MMDmtsmT_KNs9LqprZ6ugVv0wDprBIaGiDd6iERwNBYXqz04iGu3RbNZX-RMLX4yKHNGlbLosUAUIDP5ZAeUcY7CPpLzCTCvA-e4i3kow5CbNhpiRHYwcKrJnLk-zbUANflg9qP5AaeIoMYAj7SpXlqaWpbgJs-6sRBBMPuXJgUv0qybUGGq9l1rDMokhKDJYEMlg1tmnw3VJZ375NqPoi4-FOVjXuNfzlNtM21AjAg-qNjw6v1I9adAx7KK1ykQ2IPzJb2Ido8h60ib8F2LrZGzJdGVSNzxmKGAfgeEtCiSsgsf7pgQrEpmseeLLPPjExTvgh_uf5WBYGpbWv5wEOWAAvrohjYomuFxdXxKn58pFFJDhQhrow0k4peCWFCfI7Hei58HfV5FgvqL05BqMuMSyRv60JPjhBX9Mx0YzqV_-IVl_QHSWllFzc6qfmp9CKSJscqC9L9pBdGum8arGVd_BruScBejZ4UvdFcmNuxDg6MdNkpAeOytm7XQudb-tmMVZ_1W8VQhD-CzG-HxC3Hv2Erj-v_J6Hepcz7khQPhkARpG87xDpTb1S07Cm7wPimLus5ecHqtERDMVwj-Obx4cnVQTfsdsgg8Bgg=w196-h303" width="196" /></div></div><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans ses souvenirs, Gonzague Lesort témoigne d'une façon vivante et réaliste de cette difficile période à vivre en France pendant la dernière guerre, pour des jeunes gens confrontés à la faim, au froid et au travail forcé en Allemagne.</span></div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Il en fait un récit tout à fait prenant, pour le lire cliquer sur :</span></div><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;">
<span style="background-color: #f1c232; text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b><a href="https://docs.google.com/document/d/1kPqbl9djgseN5wFm_roTcJCrcIq4iXYxO6CqE68wpsc/edit?usp=sharing">Avoir vingt ans pendant l’Occupation.</a></b></span></span></div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3PU7lAQWVvJy3T4sKz9BIYXOWOjlCD_f7UffLysxCgqCYBln90WjEA_BxJuwxno1HBzJJi4JXxkr1aoP1MnsByuqRmz2jb-2JN9iO-q76BiPglcERJR-v1OYCMEVCyRyDI2e0UR8CWjc/s1276/vers+1942+ou+1943.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1276" data-original-width="1052" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3PU7lAQWVvJy3T4sKz9BIYXOWOjlCD_f7UffLysxCgqCYBln90WjEA_BxJuwxno1HBzJJi4JXxkr1aoP1MnsByuqRmz2jb-2JN9iO-q76BiPglcERJR-v1OYCMEVCyRyDI2e0UR8CWjc/w330-h400/vers+1942+ou+1943.jpg" width="330" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Quelques membres de la famille Lesort en 1943</span></td></tr></tbody></table></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-32554632464883101882022-05-27T07:00:00.001+02:002022-05-27T07:28:03.388+02:001940. L’exode de la famille Dhavernas<div class="separator"><span style="border: none; clear: left; display: inline-block; float: left; height: 375px; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; overflow: hidden; text-align: justify; width: 294px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img height="393.8742447245346" src="https://lh6.googleusercontent.com/7Uzi-IQfDAE0vjGOkouA4P4YaHjI6mLBHBLCWiMPiv550xZSmPVAZu9L6pVP9TzL6ExqRus_cc6a7Ntqm8kVZOAIamIuyFMZtxH7QOVOj4Uur39HH6G4pcZwGtgfrYKRZ7ey7xrH" style="margin-left: -19.5133px; margin-top: -18.8742px;" width="327.8230088495576" /></span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"> <span style="font-style: italic; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">Ce texte raconte l'exode vécu par Marie-Geneviève Dhavernas et sa famille tel qu’elle l’a raconté à notre cousin Jean-Pierre Got au cours de plusieurs entretiens. </span></span></p><span id="docs-internal-guid-094ac46d-7fff-11a4-e5b4-5320a39f5dc2"><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div><span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">A l'époque des faits (printemps 1940), la famille Jean Dhavernas comprenait </span><span style="font-family: arial; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">[ci-contre en janvier 1941]</span><span style="font-family: arial; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Marie-Noëlle, Jean-Michel, Pascale et Marie-Pierre alors âgée de 15 mois. Les aînés n'avaient pas encore 5 ans ; en outre, Marie-Geneviève attendait Françoise qui devait naître en octobre de cette année. La famille de Marc Dhavernas, frère de Jean Dhavernas, se composait de sa femme Monique et de leurs quatre enfants Anne-Marie, Dominique, Benoît et Daniel. En ce printemps 1940, les grands-parents Dhavernas, Bon-papa et Bonne-maman Dhavernas, qui résidaient à Montigny, avaient recommandé aux deux belles-sœurs de louer une villa à Pornichet pour s'y mettre à l'abri ainsi que tous leurs enfants. Pour le voyage, les grands-parents avaient prêté leur voiture avec le chauffeur Albert à Monique ; de son côté Marie-Geneviève disposait de sa propre voiture mais elle était accompagnée, en plus des enfants, par une petite bonne (pardon, employée de maison) prénommée Germaine. Les routes étaient encombrées par les réfugiés belges, eux aussi en exode. De ce fait, leur progression fut ralentie, et le premier soir elles durent s'arrêter à Rugles chez Albert et Louise Huille, cousins germains de Marie-Geneviève. Nouveau départ, le lendemain, et arrivée à Pornichet vers minuit, pour trouver, bien sûr, l'agence fermée. Nos </span><span style="font-family: arial; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">locataires réussirent quand même à obtenir les clefs, mais en arrivant à la villa, nouvelle surprise : une fuite d'eau avait nécessité d’en couper l'alimentation. Il fallut manger des nouilles pas cuites (sic). </span></span></span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwwfMZkFNTHMz3H1VeFHAUv8C_YVEirz_o5fMP48Vah5zW0QGHcgMv3JlNWPLK7xq0ivPMcc_a3P8bcwaxAijhQgLt3eyQb9MAvx8V45VyKe4jG7qW9_nEnRb006oykySXj70XLBi7Thk/s585/pornichet.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="414" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwwfMZkFNTHMz3H1VeFHAUv8C_YVEirz_o5fMP48Vah5zW0QGHcgMv3JlNWPLK7xq0ivPMcc_a3P8bcwaxAijhQgLt3eyQb9MAvx8V45VyKe4jG7qW9_nEnRb006oykySXj70XLBi7Thk/w283-h400/pornichet.jpg" width="283" /></a></div></span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans la nuit, nouvel avatar, plus grave : Benoît avait eu un coup de chaud et, vers 4h du matin, l'enfant était si mal qu'Albert dut aller chercher le médecin qu'il réussit à trouver. Le médecin prescrivit des bains mais... sans eau que faire ? On s'adressa à des bonnes sœurs du voisinage et Benoît put être soulagé. Le lendemain, Albert repartit pour aller chercher le reste de la famille à Montigny, c'est-à-dire les grands-parents et Isabelle Jacques, leur bonne. La maison était comble et le pauvre Albert dut se contenter d'un matelas sous les toits. </span></div><span><p></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Quatre jours après, nouvelle arrivée : grand-mère Lesort avec Marie-Madeleine, Gonzague et Wilhelmine. A ce moment, Isabelle dut retourner d’urgence à Vernon pour récupérer ses économies car la Banque de France avait été détruite, d’où un nouveau voyage pour le fidèle Albert. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Un soir la petite bonne Germaine vint dire : «Il y a quelqu'un qui essaie d’entrer de force dans la maison». Les deux courageuses belles sœurs s'armèrent de cannes et... s'arrêtèrent juste avant de frapper Marc Dhavernas qui avait réussi à échapper à l’encerclement de l'armée anglaise à Dunkerque et cherchait à rejoindre son régiment. Il repartit dès le lendemain. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">L'avance des Allemands se poursuivant, le chef de famille décida qu'il fallait fuir plus loin. Un ami de la famille (Aigré) conseilla de loger dans la Creuse à Evaux-les-bains chez des religieuses. Bon-papa Dhavernas forma donc un convoi de deux voitures : la sienne avec la famille de Monique et l'autre conduite par Marie-Geneviève avec ses quatre enfants, Germaine… et la machine à coudre, bien précieux entre tous. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">La première étape devait se faire à Poitiers chez une amie de Bonne-maman Dhavernas. Poitiers était une ville fermée en raison de la présence du gouvernement : pour ce motif et aussi en raison des bombardements, les deux voitures furent séparées. Cela fut une source d'inquiétude pour Marie-Geneviève en arrivant aux abords de Poitiers, une halte au poste d'essence devint nécessaire, et là, ô surprise, elle retrouva Bon-papa et ses passagers. A l'étape de Poitiers, nos voyageurs tombèrent à l'improviste sur la famille d'une amie de Bonne-maman qui donnait, ce soir-là, une grande réception en habits et robes du soir. C'est dire qu'ils ne furent pas reçus à bras ouverts même s'ils furent quand même accueillis mais durent passer la nuit sur le plancher du salon. Ensuite, le groupe repartit et s'installa à Evaux-les-bains chez des religieuses, dans un logement extrêmement sommaire, tandis que les grands-parents logeaient à l'hôtel où tout le monde prenait ses repas. Au menu, du mouton tous les jours, certes nourrissant mais plutôt monotone à la longue. Dans les derniers jours de ce séjour, le curé du village transmit une lettre de Jean Dhavernas, qui se trouvait avec ses hommes, dans les Pyrénées, en zone non occupée, et qui avait appris le lieu du séjour de sa famille par l'intermédiaire de ce curé. Démobilisé après l’armistice, Il finit par rejoindre sa famille. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="border: none; display: inline-block; height: 390px; overflow: hidden; width: 602px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img height="390" src="https://lh3.googleusercontent.com/7EggOgdt6xTOkpuJRcQ1CDIBwimR-J9gsCQirHssn3qhYT5fAhm_t2Ho3-PeutrUUCiVXoCVEZKFEmYm_GFREn9unYIrEogez-2KHXD-Yoikqe6BLAJhNhMPvMTyIaZZ2yPA8orE" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="602" /></span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Arriva alors une lettre de Henry Dhavernas, qui , lui, n'avait pas été mobilisé car il avait perdu un œil ; il se trouvait à Vichy, lieu de résidence du gouvernement d'alors. Par cette lettre, il proposait à son frère de venir travailler au ministère de la famille. Bon-papa remonta alors vers Paris dans la petite voiture en leur laissant la grande. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">A Vichy, la famille ne disposa dans un premier temps que d'une seule chambre ! C'est pendant ce séjour que naquit Françoise. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="border: none; clear: left; display: inline-block; float: left; height: 299px; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; overflow: hidden; width: 312px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img height="299" src="https://lh5.googleusercontent.com/KRSJ4tFECi7th0beEeAdcSaQgBbX-30yU3bnYGnn5W666zqxXTvnnV8JLVbn866rn8ZcFZhyXiBCRZW1UPR-xm4fbaMb8xeNtdZYX6z3IRNQjS09Gn-qKS3GIHs4_7OadcO-mxv-" style="margin-left: 0px; margin-top: 0px;" width="312" /></span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Par la suite, Bon-papa proposa à son fils Jean d’ouvrir en zone libre un bureau pour la société américaine International Nickel. Marie-Geneviève suggéra d’aller habiter à Aix-en-Provence où elle avait des cousins, les Xardel (famille de Marguerite Xardel). Les réfugiés trouvèrent une grande maison «Les Bosquets» </span><span style="font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">[ci-contre]</span><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> appartenant aux Drugeon, à 5 km environ d'Aix. Belle maison mais sans eau, sauf à la cuisine. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">La vie là-bas était assez conviviale avec la présence de cousins dont les Jacques Bonnet</span><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">. Germaine, la petite bonne, les quitta au bout de cinq mois de séjour pour rentrer chez elle </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Au mois de juillet, il fallut quitter Les Bosquets, mais, en ville, la plupart des logements étaient pris par des instructeurs de l'Ecole Saint-Cyr. Finalement, on trouva une petite maison «la Simonette» vacante d'occupants… et de meubles. Heureusement, leurs amis leur en fournirent. En 1942, les Allemands envahirent la zone libre et la famille remonta vers Paris car il n'y avait plus de raisons de rester dans le midi devenu aussi zone occupée. </span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Temporairement, la famille s'installa rue Georges Berger puis Marie-Geneviève trouva l'appartement de la rue Legendre où la famille s'installa en avril. En juillet, Jean Dhavernas entra à la banque de Paris et des Pays Bas avec quatre amis dont Gérard Dubus, Bob du Peyrou et Jacques Bonnet.</span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Bon-papa et bonne-maman Dhavernas s'installèrent alors complètement à Montigny, près de Vernon, demeure fameuse dont nos cousins Dhavernas gardent de très nombreux et excellents souvenirs d'enfance. </span></span></p></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-48107584631843342162022-05-27T06:58:00.003+02:002022-05-27T07:31:21.219+02:00"CASIMIR PERIER, Banquier, Entrepreneur et Homme d’Etat", un essai historique écrit par notre cousin Alain Michon<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"> <i>Notre cousin Alain Michon publie un livre sur Casimir Perier dont le père, Claude Perier, est un ascendant direct de nos cousins Guyot.</i></span></p><p style="text-align: justify;"><i style="font-family: arial; font-size: large;">Casimir Perier, Président de l'Assemblée Nationale, était le brillant Premier Ministre de la Monarchie de Juillet lorsqu'il décéda dans l'exercice de ses fonctions, victime de la pandémie de choléra de 1832. Mais il a réussi beaucoup d'autres choses ... Le re-découvrir est passionnant !</i></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div><div><span class="fontstyle0"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Chers amis, chers cousins,<br />J’ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon ouvrage : "CASIMIR PERIER, Banquier, Entrepreneur et Homme d’Etat", il a tout réussi …ou presque » qui vient d’être édité chez Sydney Laurent.<br />J’ai pris plaisir à écrire cet essai historique sur Casimir Perier, issu de cette famille Dauphinoise à laquelle nous sommes apparentés. Le livre relate la mécanique fascinante d’une ascension réussie en même temps dans la Finance, les Entreprises et la Politique. Déjà exceptionnel à l’époque, un tel parcours semble plus difficile aujourd’hui.<br />Il y a sans doute un héritage tacite entre Casimir Perier, héros libéral de ce livre, victime de la pandémie de choléra de 1832, et des personnages plus récents.<br />Avec le recul de l’histoire, il est frappant de voir la résilience des lignes de force qui caractérisent la France et l’ Europe depuis 200 ans. Elle suggère en elle-même des lignes d’action.<br />Je vous souhaite de prendre plaisir à la découverte de l’énergique et attachante personnalité de Casimir Perier, des valeurs de la famille dont il est issu, ainsi que le parcours de sa cousine Philippine Duchesne, sainte et pionnière en Amérique avec qui il partagea bien des traits de caractère.<br />Je remercie les amis et membres de la famille qui ont suivi ma démarche, ainsi que le Bureau de l’Association Perier. Le livre sera présenté lors de la prochaine Assemblée générale du 14 mai 2022.<br />Alain MICHON</span></span></div><div><span class="fontstyle0"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Livre disponible en librairie sur commande, ainsi que sur les plateformes internet : FNAC, Place des<br />Libraires, Chapitre.com , Amazon, Cultura, Dilicom , etc.. Prix Broché : 18.90 €, ou e-book.<br />Cliquer Casimir Perier Banquier… par Alain Michon</span><br /><span style="font-family: arial;">Disponible aussi chez : </span></span><span style="font-family: arial;"><span class="fontstyle0" style="color: #0563c1;">www.editions-sydney-laurent.fr</span><span class="fontstyle0">, </span></span></div><div><span style="font-family: arial;"><span class="fontstyle0">et </span><span class="fontstyle0" style="color: #0563c1;">compta@editions-sl.fr</span><span class="fontstyle0">, Tel. 01 80 97 77 74</span></span>
<br style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal; text-align: -webkit-auto; text-size-adjust: auto;" /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg-bxjNJb5hf-Q7-r7IuIRLbk2SjkUYMVKrdOMehwWVO4CI0Ebl4JH3jtGYucNqy3i2dgog_S8ooGLcMgKNgra7bWuuESALS0nYhUklDvA983fW22Et0invIayEcWQfeKKx_1p9nSprH9xasJ5uwxBPfRHoQzUaCYeo40EQBRwqvCY8zqYmjLFHEQ_N" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="952" data-original-width="1288" height="441" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg-bxjNJb5hf-Q7-r7IuIRLbk2SjkUYMVKrdOMehwWVO4CI0Ebl4JH3jtGYucNqy3i2dgog_S8ooGLcMgKNgra7bWuuESALS0nYhUklDvA983fW22Et0invIayEcWQfeKKx_1p9nSprH9xasJ5uwxBPfRHoQzUaCYeo40EQBRwqvCY8zqYmjLFHEQ_N=w596-h441" width="596" /></a></div><br /></div></div></div>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-87640938537855534912022-04-22T08:05:00.006+02:002022-04-22T17:30:00.833+02:00Amédée Madelin, une belle vie semée d'épreuves<p> </p><span id="docs-internal-guid-475e218f-7fff-19c6-2a59-68a04a739caa"><br /><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="border: none; display: inline-block; filter: brightness(1.03) contrast(1.17); height: 269px; overflow: hidden; width: 283px;"><img height="507.3821138211382" src="https://lh3.googleusercontent.com/4uCUd_lbLnBzj0LpNnxdbOf6aFneKVc_L2Dwu06B980dUBFZwSuiYub4HiSB86uDNIEOdT1zIfshrh-wlkYXSqeE0hbftz2LBMG8yebhNnWv7LtQxoIBne2vF41Ivgf0wfVKYG9R" style="margin-left: -30.5946px; margin-top: -87.4797px;" width="351.83783783783787" /></span></span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="border: none; display: inline-block; filter: brightness(0.98) contrast(1.09); height: 268px; overflow: hidden; width: 279px;"><img height="329.633236264803" src="https://lh5.googleusercontent.com/onATe5B1n9_Uun95QscTouazbW-PfGcPjihuu5jTA1OwrL5LeJqXaWGqmazIYel0uKqVOx5kdSroStAN3X_ABTwN2cM8Bu9lgsGhR5GyfOjZcnm9z16r0_XDw3_uIZBf6H6Ivh0B" style="margin-left: 0px; margin-top: -33.2568px;" width="279" /></span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: 12pt; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Amédée et Marie Madelin</span></p><div><span style="font-family: Arial; font-size: 12pt; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Grâce aux abondantes ressources documentaires du site VPF, nous pouvons raconter la belle vie d'Amédée Madelin, notre arrière grand-père, celle d'un véritable homme de bien avec ses joies mais aussi ses peines qui furent nombreuses au cours de sa vie :</span></span></div><div><span style="font-family: Arial; font-size: 12pt; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><div><span style="background-color: #f1c232; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><i><span style="font-family: arial; font-size: large;"><a href="https://docs.google.com/document/d/1qKZCalTBggIhpIKnYhlsITGufAwxTySqVZXaRg0G9mQ/edit?usp=sharing">Amédée Madelin, une belle vie semée d'épreuves</a></span></i></span></div><div><span style="font-family: Arial; font-size: 12pt; font-style: italic; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div></span>Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2049148161659860375.post-82474595102744436072022-04-22T08:00:00.001+02:002022-04-22T08:16:03.842+02:00Une charmante (et instructive...) lettre de Grand-mère à Grand-père, l'année de leurs noces d'or (1956)<div style="text-align: justify;"><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-jZgP57O76lg/VOmVpIHEEDI/AAAAAAAAEgc/p1m4THdzJpo/s1600/1956%2B%2BA%2Bla%2Bmairie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="280" src="https://2.bp.blogspot.com/-jZgP57O76lg/VOmVpIHEEDI/AAAAAAAAEgc/p1m4THdzJpo/s1600/1956%2B%2BA%2Bla%2Bmairie.jpg" width="400" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">Grand-père et Grand-mère reçus par le maire de Versailles</span></b> </span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /> Jeudi de Pâques (1956)</span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Mon cher Chéri</span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">Voici ta lettre que j'ai pu très bien
lire. Tu devrais écrire toujours comme cela : Lt Henry Gagneur et Cie te
liraient avec encore plus de plaisir. Ce matin, après une très
bonne nuit je ne vais pas mal, mais le matin est toujours mon bon
moment. Catherine, extrêmement gentille, est venue dîner hier soir,
apportant des petites tartes faites par elle ; ce matin elle a
été chercher le lait et le «linge mécanique» que je
repasserais cet après-midi. Le Diable c'est toujours cette lumière
du soir. Je ne pouvais pas plonger Catherine dans les ténèbres,
j'ai mis la lampe avec le foulard, mais au bout d'une demi-heure,
j'avais si mal que j'ai du me mettre un très bienfaisant cataplasme
de fécule. L'après-midi avait été supportable, Jean-Michel est
venu très gentiment ; nous goûtions ensemble (lui, très
courtois, faisant chauffer l'eau) quand Marie-Madeleine est arrivée
avec Domitille, qui, devenue fille unique, ses frères étant en
vacances à Montargis et Lausanne ; du coup ses parents lui
trouvent une foule de qualités, que nous lui avons toujours connues,
nous ! </span></span><span style="font-family: arial;"><span style="color: #ffa400; font-size: medium;">[Chère Domitille, nous aussi les cousins, on le confirme ! NDLR]</span> </span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face="arial, helvetica, sans-serif">La mère et la fille ont été très gentilles.
Jean-Michel a filé chez les Chamussy chercher les épreuves de photo
d'art pour que Marie-Madeleine choisisse et les a présentées
ensemble. Marie-Madeleine est un peu vexée de n'avoir pas été
prévenue de la cérémonie à la mairie... Elle m'a dit en revanche
que Régis avait été très flatté de recevoir mon missel le 25
février et en avait informé «Stan» le plus possible,
y compris la classe de Luc où il s'est introduit pour chercher les
devoirs pour son aîné ; la Demoiselle a parlé ensuite de ce
fameux missel à Marie-Madeleine. Mais celle-ci ne connaissait pas
l'image du Carmel et cela l'a beaucoup touchée. Domitille était
ravie de lire tous leurs noms en litanies. Marie-Madeleine est agacée
que ses belles sœurs ne nous aient donné aucun signe de vie pour
le cinquantenaire. Ceci parce que le carton de 108 lettres l'a
beaucoup intéressée. Voilà une longue lettre. </span><u>Je ne te dis pas
assez que je t'aime</u><span face="arial, helvetica, sans-serif">. Il vaut mieux ne pas être assommante comme les
vielles femmes que l'on visite. Léon vient me chercher ce soir pour
dîner et me ramènera avec ton amie Marie qui couchera. Je serais
contente de dîner chez les Chamussy mais ! La lumière ! Léon
a dû mener les petits au cirque hier : j'aurais des récits !
Il est bien bon d'y emmener Benoît qui a dit hier : «
comment donc Maman avez vous pu épouser un homme aussi lent que
Papa ? ». 1° ce n'est pas vrai 2° ça méritait une
gifle ; ne raconte pas çà autour de toi. </span></span><span style="color: #ffa400; font-family: arial; font-size: medium;">[On en apprend de belles, mon petit Benoît ! Et peut-être a t’il inspiré “L’éloge de la lenteur” où Carl Honoré s’interroge : Et si un bon usage de la lenteur pouvait rendre votre vie plus riche et plus productive ? NDLR]</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Te soignes-tu ?
L’hôtel de Bordeaux est-il encore chauffé ? As-tu demandé
une boule d'eau chaude? Chantal, terrifiée que tu sois sans
surveillance à communiqué ses craintes à Marie-Madeleine ! Alors,
je sers à quelque chose ! A t'embrasser d'abord et fort !</span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Ta Bobeth</span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-iLRMtwaF9nA/VOmUcHREJhI/AAAAAAAAEgU/mJxN7h0XfR0/s1600/noces%2Bd'or%2Blesort.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" height="400" src="https://3.bp.blogspot.com/-iLRMtwaF9nA/VOmUcHREJhI/AAAAAAAAEgU/mJxN7h0XfR0/s1600/noces%2Bd'or%2Blesort.jpg" width="227" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">A la sortie de la messe à Saint-Louis</span></b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;"><br /></div></div>
Lesort-Madelinhttp://www.blogger.com/profile/05640845844349692181noreply@blogger.com0