vendredi 26 décembre 2014
Journal de la Pichardière : pourquoi est-il dans nos archives?
Nous nous sommes souvent demandés pourquoi c'était notre famille qui détenait les originaux du Journal de la Pichardière et ce sont nos archives, qui ont l'avantage d'être assez complètes, qui nous ont apporté la réponse à cette question.
En l’occurrence, nous avons vu là, le double intérêt d'avoir eu un grand-père archiviste car en plus d'avoir parfaitement collecté, trié, classé beaucoup de documents (travail poursuivi d'une façon remarquable par oncle Paul-André Lesort), le fait qu'il ait constitué des archives, gérées par un professionnel, ne pouvait qu'inciter à lui confier des documents de famille à préserver.
C'est donc à ce titre que notre grand-mère Elizabeth Lesort (dont nous savons qu'elle était passionnément attachée à cette maison et à la vie de famille qu'on y menait) a su faire en sorte de récupérer en 1958 ces documents, après la vente de la Pichardière, comme l'atteste le courrier qu'elle a reçu de Jacques Madelin, fils de Jules Madelin.
La lettre indique également qu'elle a été elle-même les récupérer à Neuville aux Bois.
On imagine Grand-Mère, qui avait ce talent, prenant sa plus belle plume pour écrire à Jacques Madelin et manifester ainsi son très vif désir de se voir confier ce fameux Journal autant pour la part importante qu'elle avait pris dans l'animation de cette demeure familiale que pour la sécurité qu'apportait les archives de Grand-Père.
Si la lettre de Grand-Mère existe toujours dans les archives Madelin, il sera amusant de vérifier la justesse de nos suppositions.
Retranscription de ce courrier (extrait) :
JACQUES MADELIN Ponthierry, le 24 septembre 1958
Ponthierry (S&M)
téléphone 78
Ma chère Tante,
C'est toujours avec joie que de voir votre écriture et je vous remercie de votre lettre.
N'ayant pas revu les "Journaux de la Pichardière" dans les documents triés par Germaine, au retour de Neuville, je pense qu'ils sont en effet restés sous la garde d'Avril (le jardinier de la Pichardière. ndlr) où ils sont, bien entendu, à votre disposition pour rejoindre les archives de la rue du Hazard.
Je comprends votre émotion à l'occasion du voyage que vous ferez en Beauce dans la voiture de Paul-André.
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