André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930

André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930
Elisabeth née MADELIN et André LESORT en 1930 et 1934 ; leurs neuf enfants en 1929 devant La Pichardière ; avec leurs petits-enfants, noces d'or en 1956.

Bienvenue

Bienvenue sur notre blog familial Lesort-Madelin ouvert le 24 février 2010, jour anniversaire du mariage de nos grand-parents Lesort-Madelin en 1906.
Ce blog a été créé pour permettre la publication des archives familiales patiemment rassemblées et classées par notre grand-père André Lesort lui même puis par notre oncle Paul-André Lesort.
Nous publions régulièrement sur ce blog des extraits de ces archives qui nous paraissent intéressants, significatifs, cocasses ou émouvants.
Ce blog sert également de lien dans la durée entre les plus de 430 cousins et neveux que nous sommes, il permet donc de suivre l'actualité familiale dont vous voudrez bien nous faire part ou de partager votre connaissance de notre histoire familiale :
envoyez nous vos avis, faire-parts, photos, documents, histoires familiales à l'adresse lesortmadelin@gmail.com ; nous en publions régulièrement sur ce blog.
Ce blog étant d'accès publique nous sommes toujours heureux de recevoir également toutes les contributions documentaires extérieures concernant notre famille ainsi que d'apporter nous-mêmes notre propre contribution à d'autres sites ou publications. Même adresse mail: lesortmadelin@gmail.com

Les nombreux articles parus ou encore à paraître sur notre blog, 320 au total, sont publiés au fur et à mesure sous forme de livres intitulés Famille Lesort-Madelin La Saga dont le tome VII est paru en novembre 2021, le tomes VIII en 2022 et une réédition du tome I en 2023 augmenté de plus de 100 pages d'articles publiés sur notre blog.



vendredi 27 décembre 2019

Famille Lesort-Madelin, 9 enfants, 9 mariages heureux : Gertrude, Marie-Geneviève, Paul-André.
























Nous avons regroupé dans un même article la rencontre et le mariage de trois des neuf enfants d'André et Elisabeth Lesort pour lesquels nous n'avons pu recueillir que quelques informations ou documents.
Tous les apports complémentaires, informations, photos, anecdotes ou documents seraient les bienvenus pour compléter.
L'ensemble des articles sur la rencontre et le mariage de tous les membre de la famille Lesort-Madelin paraîtra dans la saga 7 en novembre 2021 dans un même chapitre intitulé : Famille Lesort-Madelin, deux parents, neuf enfants : dix mariages heureux.

Pour accéder à l'article, cliquer sur :

Mariages de Gertrude (1932), Marie-Geneviève (1934), Paul-André (1938).



De la Savoie à la Lorraine. Origines et armes de la famille Madelin.


La première origine vraiment connue de la famille Madelin se trouve en Savoie, alors possession de la famille de Savoie qui résidait à Milan.
A cette époque le faible potentiel économique de cette région en fit une terre d’émigration qui conduisit notre ancêtre Balthazar Madelin à rejoindre la Lorraine vers 1755.
Vous trouverez cette histoire en cliquant sur :

La vallée des origines familiales en Savoie.

vendredi 29 novembre 2019

Séjours à la Pichardière dans les années 40.


En novembre 2012, Philippe Madelin (2A 4216) fait un saut en voiture jusqu’à Neuville‐aux‐Bois pour se recueillir sur la tombe de ses parents et la fleurir.
A son retour l’attend le dernier bulletin  VPF avec un article sur les familles Aucante et Nolleau et la relation de la construction de La Pichardière !
Cette heureuse coïncidence, plus la parution récente du fameux album Madelin de Michel Budan, lui donnent l’idée d’écrire ses souvenirs d’enfant sur La Pichardière.
Le récit de la visite de la famille Bidault à la Pichardière est assez savoureux.
Pour lire les souvenirs de Philippe Madelin, cliquer sur :

Souvenirs d’enfance sur La Pichardière

L’avocat et le financier ou des effets conjugués du vin et de l’esprit Bonnet.



Voici une plaisante petite anecdote sur Louis-Ferdinand Bonnet raconté par son petit-fils Ernest Denormandie (Fils de Louis-Ernest Denormandie et de Victorine Bonnet) dans un recueil de souvenirs “Temps passé - Jours présents (Notes de famille)” publié en 1900.
Pour la lire cliquer sur le lien ci-dessous :

L’avocat et le financier ou les effets conjugués du vin et de l’esprit Bonnet.

jeudi 31 octobre 2019

Où un lointain cousin nous parle de nos communs ancêtres Goumet et de notre famille ...

Ce qui fut la demeure des Goumet et où naquit Ludovic Lesort
Nous avons retrouvé dans nos archives familiales, dans la partie classée par Gonzague Lesort, la photocopie d'un courrier, d'un certain Jean-Claude Dubos, accompagnée d'une petite carte de notre cousine Domitille Michon, fille de notre tante Marie-Madeleine Guyot.
Cette petite carte, adressée, début 2005, à notre oncle Gonzague Lesort, disait pour l'essentiel (extraits):

"Voici la photocopie du courrier que m'a envoyé Patrice Rolland, le futur beau-père de Paul [fils d'Alain et Domitille Michon] et que je trouve assez amusant !
Jean-Claude Dubos est, je crois, un ancien collègue ou un très lointain parent de Patrice Rolland.
Il a même joint à son courrier une photocopie du faire-part de décès de Grand-Père en 1960 ! qu'il avait conservé ...
Je ne sais pas si cela vous dira quelque chose mais en tout cas il parle très gentiment de Grand-Père."

Renseignements pris sur Jean-Claude Dubos, il s'agit d'un ancien élève de l’Ecole nationale des Chartes, bibliothécaire en retraite de la médiathèque de Besançon. Spécialiste de Charles Fourier, il a été l’un des membres fondateurs de l’Association d’études fouriéristes. Il est décédé en 2013.

Le courrier de Jean-Claude Dubos, daté du 4 décembre 2004 et adressé à Patrice Rolland, disait (extraits) :
" Je viens de lire dans le Figaro, le faire-part de fiançailles de votre fille Philippine et je vous adresse d'autant plus volontiers mes sincères félicitations que votre futur gendre, M. Paul Michon - que je ne connais pas, et qui ne me connait pas, est mon lointain petit cousin au 6 ème degré canonique ou 11 ème degré civil !
Nos ancêtres communs étaient Charles-Noël Goumet (1781-1862) industriel teinturier à Rouen puis à Renaix (Ronse) en Belgique [en Belgique flamande et proche de Tourcoing. NDLR] et sa femme Prudence Hébert (1786-1858) fille de Jean-Jacques Nicolas Hébert (+ 1866) "fabricant passementier" à Sotteville les Rouen, emprisonné [sans doute par un Mélenchon local ... NDLR] en 1794 à Rouen pour "incivisme et aristocratie". J'ai son mandat d'arrêt du 8 prairial an II mais son dossier n'a pas été retrouvé aux Archives de Seine-Maritime.
Leur fille aînée, Prudence Goumet (1810-1889), épouse de Baudouin Bertault (1810-1889), teinturier à Rouen à la suite de son beau-père, est la grand-mère de mes grands-parents Ismaël Dubos (1866-1931) et Léontine Bertault (1872-1942) qui étaient cousins germains.

Leur dernière fille, Flore Goumet, née en 1825, épouse de Pierre-Prosper Lesort est la mère de Ludovic lesort, né en 1849, haut fonctionnaire des finances puis journaliste à Beauvais et la grand-mère d'André Lesort (1876-1960), grand-père de Domitille Michon.
André Lesort fut directeur successivement du service des Archives de la Meuse, de l'Ille et Vilaine, de la Seine et Oise puis de la Seine et de la ville de Paris ; marié à Elisabeth Madelin, sœur de Louis Madelin et de la générale Zeller.
André Lesort était cousin issu de germain de mes grands-parents, mais les relations ont été perdues vers 1907 à la suite du divorce d'un de mes grands oncles dont la femme était leur commune cousine. Il n'empêche que c'est à lui que je dois ma vocation chartiste car constatant mon goût très vif pour l'histoire, une de mes grand-tantes avait dit : "Il faudra en faire un chartiste comme son cousin Lesort."

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Les relations ont repris en 1952 lorsque j'ai découvert dans une librairie "Les reins et les cœurs" de Paul-André Lesort que je tiens pour l'un des meilleurs romans de l'après-guerre. Mû par la curiosité, j'ai écrit à l'éditeur (Plon) en lui demandant si l'auteur était apparenté à André Lesort. Plon a fait suivre ma lettre et c'est André Lesort lui-même qui m'a répondu. J'étais alors en philo au lycée de Rouen et à l'automne suivant, je suis venu à Paris préparer l'Ecole des Chartes au lycée Henri IV et j'ai été reçu plusieurs fois chez lui à Versailles, rue du Hazard. 
C'était un homme absolument délicieux et je souscris à ce que dit de lui mon camarade (décédé cette année) Bruno Neveu dans le chapitre "L'Ecole des Chartes et le catholicisme" dans le très beau livre sur l'Ecole des Chartes publié chez Klopp en 1997 " un homme de bien, âme rayonnante de foi et de charité". Je regrette cependant que Bruno Neveu n'ait soufflé mot de son oeuvre d'érudit qui était absolument considérable !
Lorsque j'étais étudiant à Paris, j'ai connu les aînés de ses petits-fils Henri Chamussy et Jean-Michel Dhavernas qui avaient exactement mon âge (1935), malheureusement des problèmes de santé qui m'ont obligé à démissionner de l'Ecole des Chartes ont estompé ces relations. J'étais hospitalisé en 1960 au moment du décès d'André Lesort et je n'ai pu ni assister à ses obsèques ni envoyer mes condoléances à sa famille ce que j'ai beaucoup regretté.
André Lesort a eu 9 enfants et 50 petits-enfants dont Madame Michon née Domitille Guyot. J'ai retrouvé un tableau généalogique établi par un cousin et je vous l'envoie. Lors de sa mort en 1960, aucun de ses petits enfants n'était marié, il n'a donc connu aucun de ses arrière-petits-enfants.
...
Notre aïeul commun à Paul Michon et à moi, Charles-Noël Goumet, fut de 1815 à sa mort propriétaire de l'abbaye Saint Georges de Boscherville (à St Martin de Boscherville) en aval de Rouen. C'est lui qui en 1827 ou 1828, vendit au département de la Seine-Inférieure la salle capitulaire où se trouve maintenant la sépulture de Jean Lecanuet.
Il vendit aussi à l'Hotel des Monnaies de Bruxelles (et non au théâtre de la Monnaie), un escalier monumental qui aurait disparu dans un incendie.
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Hotel des Monnaies à Bruxelles (rasé en 1979). Le théâtre de la Monnaie était en face, d'où la confusion

Victor Hugo a du visiter St Georges de Boscherville qu'il cite deux fois dans Notre Dame de Paris. Il parle en effet (Livre III, chap I, in fine) de "la charmante salle capitulaire de Boscherville à laquelle la couche romane vient jusqu'à mi-corps" et ailleurs d'un petit bénitier.

Son compagnon de voyage, Célestin Nanteuil, a fait de la salle capitulaire une lithographie que l'on peut voir au musée Hugo à Villequier, dans laquelle on peut voir de fougueuses vachettes - plus landaises que normandes - s'élancer à travers les arceaux !
La salle capitulaire, transformée en étable, et ses fougueuses vachettes …
Je précise que les recherches sur les ancêtres Goumet ont été effectuées par André Lesort.
Il avait trouvé dans les registres d'Isneauville près de Rouen, quatre générations  de Nicolas Goumet qu'il avait numéroté.
Par contre j'ai fait les recherches Hébert et Tinel.
...





Le Distrait


Reconstitution
La distraction d’André Lesort, notre grand-père, sans doute fréquemment et réellement absorbé par de hautes pensées, était proverbiale.
Son fils, Gonzague Lesort en rapporte quelques traits saillants dans ses souvenirs :

Une donnée, moins sérieuse, de la personnalité de mon père était son étonnante étourderie : tel père, tel fils serait-il aisé de me rétorquer. Mais lui, avait une justification auquelle je n’oserais prétendre, c’est le très haut niveau de ses pensées… Un soir, au cours du dîner, ma mère est surprise de voir dans la petite poche de son veston une brosse à dents. Étonnement du destinataire de la question, réflexion du même, et explication embarrassée : “Ah ! Oui, c’est ma vieille brosse à dent que je voulais mettre à la poubelle et j’ai du jeter mon stylo à la poubelle et remettre ma brosse à dent dans ma poche…”

Il lui est arrivé de circuler dans la maison avec son porte-plume, ambre et pointu comme un sucre d’orge de chez Chaline, planté dans sa cravate et oublié après l’avoir utilisé pour faire le noeud de ladite cravate…

Un soir, impossible de m’endormir à cause du bruit qui venait de la chambre des parents. Ce soir là ce n’étaient qu’allées et venues, “mais enfin… où peut-elle bien être ? Bobeth, qu’en as-tu fait ? Dré, as-tu bien regardé sous l’oreiller ?” Je me lève pour comprendre et peut-être aider. Le drame était “la veste de pyjama de papa avait disparu !!” Nouvelles recherches, sans résultats et il fallut se résigner à prendre la veste de l’autre pyjama. Il faut dire que cela avait été une vraie révolution que de renoncer à la traditionnelle chemise de nuit en faveur du pyjama, sans doute liée à quelque phénomène cosmique comme le Front Populaire ou la déclaration de la Guerre. Au moment ou après cette chasse infructueuse j’allais me recoucher, j'entendis le rire aigu de ma mère, car elle venait de voir la veste de pyjama disparue qui était restée toute la journée sur le dos de son mari, lequel s’était le matin habillé étourdiment par dessus la dite veste, ainsi bien cachée…

Un matin mon père revenait de la messe en lisant son journal et en conséquence n’avait pas vu un banc public. Il avait fait par-dessus celui-ci une spectaculaire culbute mais s’en était sorti sans trop de dommages. C’était “L’astronome tombé au fonds de son puits” comme dans la fable de La Fontaine, que Xavier déclama le soir même et brillamment.






Un astrologue un jour se laissa choir

Au fond d'un puits. On lui dit : « Pauvre bête,

Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir,

Penses-tu lire au-dessus de ta tête ? »

Jean de La Fontaine









Déjà très jeune, André Lesort avait, semble-t’il, d’étonnantes prédispositions pour le sujet comme en témoignent de nombreux extraits de courriers de sa famille relevés par Christophe Lesort :

Céline, 18 octobre 1899 : «Je commence par te faire des excuses : le livre de Germaine était bien dans la bibliothèque … Ce qui me mécontentait, c’est que connaissant ton peu de soin habituel pour ce qui t’appartient, je craignais que toujours pressé comme tu es, et ayant toujours tes affaires en désordre, toujours à la recherche des objets dont tu as besoin, je craignais que dans un moment d’impatience tu n'abimes ce livre auquel Germaine tient beaucoup. … et c’est pourquoi j’étais furieuse après toi ou plutôt après ton étourderie habituelle…. Mais tout ceci provient de ton habitude et de ton étourderie habituelle, qui fait que lorsqu’il y a quelque chose qui n’est pas à sa place on est toujours disposé à t’accuser de ces méfaits.». Céline, 28 janvier 1900 : «Marie dit à Germaine qu’elle redoute … que , toujours dans la lune, tu te jettes non pas sur les becs de gaz, mais dans les devantures des magasins et qu’elle rit toute seule en imaginant te voir par terre». Ludovic, 9 mars 1890 : «Tu as oublié de prendre tes bons de la sté de St Vincent de Paul ;… si les pauvres attendent après, ils ont le temps de mourir de faim ; comme tu es étourdi.»

Ludovic, 19 fév 1902 : «je vais te donner des nouvelles de ta canne et de ton parapluie ; j’ai écrit dimanche au Préfet de police, et lundi matin le cocher est venu spontanément rapporter les 2 objets.»

Ludovic, 4 oct 1902 : «Il faut décidément que tu oublies toujours quelque chose à Paris quand tu nous quittes»

Céline,16 nov 1902 : «Il [ton père] s’unit à moi pour t’envoyer toutes sortes de reproches pour ton désordre et ta négligence. Il a retrouvé sur son secrétaire au milieu de toutes espèces de paperasses …, livres, prospectus, … en un mot dans un tas de papiers à jeter, le manuscrit de Catta ( ?). Nous avons été on ne peut plus fâchés en voyant cela ; car ton désordre dépasse les bornes ; rien n’y met un frein, pas même les choses les plus sérieuses ; et si tu n’y remédies, tu te prépares des ennuis pour l’avenir. Peu s’en est fallu que ce manuscrit ne fut pris dans une liasse de vieux papiers et qu’il n’eût été jeté au panier. S’il en eût été ainsi, tu vois les ennuis que tu aurais eus. Je t’en prie donc, prends la résolution de mettre un peu d’ordre dans tes affaires. Je ne m’étonne plus que tu ne travaillais plus à cet ouvrage en question. Enfin il n’est pas perdu et ton père va te l’envoyer.»

8 mars 1903, Ludovic : «Je t’envoie par ce courrier des Moniteur que ta mère a mis de côté pour toi et ta brosse à dents ; j’attendais d’ailleurs pour t’envoyer cet objet de toilette que tu m’aies envoyé la mienne que tu m’as volée : depuis ton départ, si je n’avais acheté une brosse à Rouen lors de mon retour de Caudebec, j’aurais dû me brosser les dents avec la brosse de chiendent dont on se sert pour l’évier : je me suis absolument refusé à me servir de la tienne dont les poils sont trop hérissés, ils ressemblent à ta barbe.»

Ludovic, 2 oct 1903 : «Enfin tu as trouvé tes lunettes noires ; quel étourdi tu es.»


On connaît maintenant au moins un des généreux donateurs...

Parution du tome 5 de la saga familiale Lesort-Madelin.

Nous faisons paraître le cinquième tome de la saga Lesort-Madelin, dont voici la table des matières : 

Table des matières
Généalogies Madelin-Bonnet et Lesort-Madelin  ………….. p 2-5
Introduction   …………………………………………………... p 6
Chronique familiale. Les Lesort-Madelin (1907-1918) : mes plus anciens souvenirs par Chantal Chamussy-Lesort  ……………..…………… p 7
Petite histoire illustrée de la Mardelle par Elisabeth Lesort   p 120
Quelques moments d'une vie par Paul-André LESORT ….. p 127

L’histoire de notre famille reste vivante sur le blog Lesort-Madelin                  
Louis-Ferdinand Bonnet parfait honnête homme et très grand avocat …………………………………………………………… .......... p 180
Où un lointain cousin nous parle de nos communs ancêtres Goumet et de notre famille ….…………………………………..............................................  p 235
La nombreuse famille Madelin à l’Académie ….…………....  p 241
Au hasard. Elisabeth Lesort nous présente ses enfants  ..... p 245
Mexico 1974. La famille Bidault par Gonzague Lesort ...….. p 257
Lettres à sa famille d’André LESORT (1898-1903) ………..  p 264
La malle aux souvenirs.        
Souvenirs des fiançailles d’E.Madelin et d’A.Lesort  ………. p 295
La Sedia Gestatoria de la Pichardière  ..……………..……… p 299
Les chapeaux de Grand-mère   ….…………….…………….. p 302
Louis Madelin à la Pichardière   …………………………….... p 304
Le mot qui fâche  …………………………….……………...…. p 308
La rétro familiale en photos : A la plage   ………………….... p 310
Quatre petites histoires familiales  …………………..……..... p 312
Festival de blagues et de gags à Etretat   .………………….. p 314


Cet ouvrage, de mêmes caractéristiques que le tome 4, possède 316 pages avec près de 300 photos ou illustrations.
Chaque ouvrage coûte 21 € plus, si nécessaire, les frais d'envoi sous enveloppe à bulle, qui sont de 7,60 € par ouvrage pour la France.
Les ouvrages seront envoyés à l'adresse figurant sur les chèques sauf avis contraire ou récupérés par l'intermédiaire de François Lesort.
( Tel 01 39 49 43 49 ou 06 99 47 00 67)
Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, merci d'envoyer un chèque 
avant le 31 octobre 2019 à :

François Lesort
18, rue Mademoiselle
78000 Versailles

Les ouvrages commandés seront disponibles ou expédiés courant novembre prochain.
Nous vous signalons que notre fidèle imprimeur a malheureusement cessé son activité et que nous avons du faire imprimer un nombre prédéterminé d'exemplaires avant sa fermeture.
Il n'y aura donc pas de réimpressions possibles de ce tome 5 et des tomes précédents comme les années passées.
Nous cherchons actuellement un nouvel imprimeur pour les sagas 6 et 7.

Pour vous donner un petit avant goût de ce tome 5, vous avez ci-dessous un lien pour accéder à une petite bande annonce montrant quelques pages de ce livre :

vendredi 27 septembre 2019

Mes plus anciens souvenirs chap IV (1916-1917) par Chantal Chamussy-Lesort



 André et Elisabeth Lesort et leurs cinq enfants avant leur départ de Granville


Rennes 1916-1917. Pour lire la suite du récit cliquer sur :

Mes plus anciens souvenirs chap IV (1916-1917)

Mes plus anciens souvenirs chap V (1917-1918) par Chantal Chamussy-Lesort


1918 Versailles
Les enfants Lesort à Versailles

Versailles 1917-1918. Pour lire la suite et la fin du récit de tante Chantal Chamussy cliquer sur :










Saga familiale, la rétro en photos : petite cousinade Dhavernas, Chamussy, Lesort aux Oiseaux.



Les Oiseaux 1947. Première communion de Marie-Noelle Dhavernas

Très bonne et sympathique photo, qui nous a été remise par Emmanuelle Lesort, avec de gauche à droite :

- 1er rang Denis Chamussy, Françoise et Brigitte Dhavernas, Marie Chamussy.
- 2ème rang Marie-Pierre Dhavernas, Dominique Lesort, Catherine Chamussy.
- 3ème rang Marie-Noelle Dhavernas, Jean-Michel Dhavernas.

La photo a été prise au pensionnat de Notre-Dame "Les Oiseaux" à Verneuil-sur-Seine.

Les Oiseaux à Verneuil

vendredi 28 juin 2019

Mes plus anciens souvenirs chap III (1914-1916) par Chantal Chamussy-Lesort

La famille Lesort-Madelin en 1915


Granville (1914-1916). Pour lire la suite du récit cliquer sur :


Les trois sœurs ont vraiment de la conversation.


Eté 1987, les trois sœurs à Saint Lunaire

D'une façon générale notre famille est connue pour avoir la langue bien pendue et certaines de nos tantes tout particulièrement, une anecdote amusante l'illustre plaisamment.
En 1987, tante Gertrude Bidault était venu voir notre famille en France et je ne sais plus quel fut son périple mais elle faisait un tour en Bretagne avec oncle Léon et tante Chantal Chamussy ainsi que tante Marie-Geneviève Dhavernas.
Oncle Léon véhiculait les trois sœurs dans sa voiture depuis plusieurs jours avant de passer nous voir Claire et moi à la Landriais sur Rance où nous allions, à cette époque, en vacances dans une maison au bord de l'eau.
Nous avons vu arriver avec plaisir cette sympathique équipée familiale, les trois sœurs toutes pimpantes, pleines d'entrain avec leurs nouveaux interlocuteurs et entamant illico une conversation extrêmement animée ; oncle Léon, lui paraissait moins en forme et plutôt désireux de contempler tranquillement, et un tout petit peu à l'écart, le beau paysage de ce bord de Rance.
Avec toute la délicatesse nécessaire, il me fit comprendre que la volubilité de ses trois passagères l'avait quelque peu étourdi et qu'un moment au calme lui ferait un bien fou.
Puis, alors qu'il n'était d'habitude pas spécialement un grand bavard, oncle Léon  devint extrêmement loquace avec moi, profitant sans doute pleinement d'un espace d'expression que les trois sœurs ne lui avaient probablement pas beaucoup laissé les jours précédents...
Cette anecdote m'est chère par son côté plaisant bien sûr mais surtout parce qu'elle est le souvenir vivant de personnalités auxquelles nous étions très attachés.
Dans la même veine, quelques années plus tôt, j'avais, avec grand plaisir d'ailleurs, retrouvé par hasard dans un bus versaillais, tante Chantal Chamussy et tante Marie-Geneviève Dhavernas qui voyageaient de concert. M'apercevant, elles me prirent chacune par un bras pour me tenir, au propre comme au figuré, pendant la durée de notre trajet commun, chacune une conversation différente ce qui me laissa également quelque peu étourdi mais certainement uniquement par simple manque d'entrainement...

François Lesort

1987, les trois sœurs à la Landriais (photo d'oncle Léon Chamussy)



vendredi 7 juin 2019

Hommage à Jean Bernus



Voici le bel hommage qu'à prononcé Béatrice Dhavernas aux obsèques de Jean Bernus le 27 mai dernier :

Cher Jean,

Permets à la secrétaire à vie du club des beaux-frères et des valeurs ajoutées de te dire notre grande affection et notre admiration. 
Admiration pour la façon dont tu as supporté les épreuves que la vie ne t'a pas épargnées et la maladie qui t'a si durement frappé.
Même quand celle-ci a commencé à obscurcir ta pensée et diminuer ton activité, tu tenais, avec les visiteurs qui te le proposaient, à partager les lectures spirituelles du jour.
Par conviction, tu as souhaité aller à Lourdes confier à Marie toutes tes intentions.
Ces temps derniers, même si quelques légitimes sautes d'humeur, bien fondées, traduisaient ton impatience, tu restais confiant et tu offrais à chacun ton bienveillant sourire.
D'année en année nous t'avons découvert et appris à te connaître : calme, réservé, presque secret, attentif, actif, curieux de tout, discret, toujours modeste, pudique, besogneux, déterminé.
Et, au fil des ans nous avons aussi découvert le champs de toutes tes passions : 
La généalogie d'abord et tes racines lyonnaises bien sur ! Ton berceau familial et amical ...
Les technologies avancées de la communication et des sciences du futur, l'actualité du rail, tout t'intéressait et alimentait ta curiosité.
La construction, le bâtiment, la plomberie, aucun bricolage ne te résistait.....
Ta passion pour la mer, les bateaux, les voitures, les moteurs ....
Ah oui, Jean, les moteurs ! 
Depuis ta première Traction Avant dont tu vantais la "suspension conventionnelle, les 77 chevaux, les freins hydrauliques et le carburateur amélioré … ! »
Ton coupé sport dernier cri, acquis avec tes premières économies : arme fatale de jeune premier célibataire à la conquête de la capitale, ( et nous en connaissons même une qui a succombé !).
Jusqu'à tes dernières Lancia dont tu excellais à monter et démonter les moteurs avec une dextérité qui nous laissait pantois : combien de fois l'un ou l'autre ne t'avons nous trouvé sous ta voiture, seuls tes pieds dépassant de l'engin en panne, aucunement inquiet d'une réparation à effectuer et déclarant : " pas de problème , c'est un jeu d'enfant ! " 
Dernièrement encore, en fin connaisseur tu évoquais, avec une certaine nostalgie, les prouesses de la dernière Lamborghini du salon de Genève ! 
À ceux qui te demandaient avis ou conseil, tu faisais en bon pédagogue, patiemment partager tes réflexions et connaissances techniques inépuisables. 
Evidemment, ton habileté de bricoleur chevronné, entraînait une propension certaine à l'accumulation d'outils, d'objets hétéroclites, de voitures hors d'usage que tu avais l'art de parsemer dans tes diverses résidences.
Mais, tu l'affirmais avec raison : " Je garde tout... cela va me servir ! " 
Ton intérêt aussi Jean pour la politique locale sévrienne...
Ton enthousiasme pour les grands espaces, les cimes enneigées, les horizons lointains... les Amériques, Madagascar... les mers calmes et bienfaisantes qui nourrissaient tes rêves, les rivages accueillants pour vos escapades familiales...
Que de kilomètres parcourus ! Que de voyages et de découvertes, faites avec Marie-Pierre et vos enfants chéris !
Et ta Passion Jean pour le soleil ! 
Soleil des réunions familiales et amicales à Coupin, Versailles, Sèvres, Lyon, ... Carqueiranne ! 
Soleil de tes liens privilégiés avec tes nombreux filleuls. 
Soleil de l'amitié quand tu réunissais les " anciens de ta promo " côtoyés dans tes études d'ingénieur.
Soleil de ta fidélité sans faille pour Marip' et tes trésors... Nathalie, Franck, Camille et Jade.
Ce soleil, tu en recherchais le moindre rayon et la douce chaleur : Il te rappelait l'enchantement de l'Italie et de tes terres méditerranéennes que tu aimais tant ! 
Nous te laissons cher Jean....
Nous te laissons... dans les bras de ton Seigneur...
enveloppé de son soleil éternel !

Béatrice Dhavernas








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vendredi 31 mai 2019

Mes plus anciens souvenirs chap II (1912-1914) par Chantal Chamussy-Lesort

Chantal, Gertrude et Wilhelmine en 1911 avant le départ pour Versailles

Versailles 1912-1914. Voilà la suite des merveilleux souvenirs d'enfance de notre tante Chantal Chamussy, sa capacité d'observation et sa mémoire toutes deux précoces enchantent tout en restituant bien toutes les naïvetés du jeune âge.

Précoce, la petite Chantal l'était très certainement et les courriers de ses parents en témoignent, car très fiers en effet mais aussi parfois un peu dépassés par les capacités de raisonnement et d'argumentation de leur aînée, ils en font abondamment part dans leur correspondance familiale. 
Sa mère à sa belle-sœur Germaine Huille : "Chantal continue à avoir un jugement d'une personne de 40 ans et l'enfantillage d'un bébé de 3 ans, jamais elle n'a ses 9 ans sauf pour écrire des romans".
Ce sont tout à fait les caractéristiques d'une enfant précoce mais comme elle était de plus dotée d'un caractère déjà très affirmé, ce qui n'étonnera personne, ses parents semblent parfois avoir à faire à forte partie.
Sa mère encore à Ludovic Lesort, à propos de Chantal : "Ce sera une femme capable [elle n'imaginait pas combien!] mais c'est une caboche [une forte tête], une petite raisonneuse."

Quelques années plus tard ce fut une bénédiction pour ses derniers frères et sœur que Chantal, pourtant encore bien jeune, ait eu la capacité de prendre en main une grande partie de l'organisation familiale avec une grande autorité tempérée de beaucoup d'affection.


Pour lire cette suite des souvenirs de Chantal Chamussy cliquez sur :




Février 1906. Voyage de noces en terre pas vraiment inconnue.


Notre Dame des Victoires

André Lesort et Elisabeth Madelin, qui vient de perdre son père Amédée Madelin, se sont donc mariés à Paris dans la plus stricte intimité le 24 février 1906.
Le soir même, en voyage de noces, à Orléans, la toute nouvelle mariée écrit à sa mère une lettre retrouvée dans nos archives familiales, extraits :

Orléans le 24 février 9 h 1/2 1906

Ma chère, chère, chère maman chérie

Nous voilà arrivés à notre première étape comme deux jeunes fous. Nous avons dîné au wagon restaurant, pas de très bon appétit; mon André n'avait pas beaucoup plus faim que moi mais nous avons beaucoup causé et j'ai révélé à André les hontes de la famille ... c'est à dire "l'étole" des papas Xardel, mais par bonheur nous avons eu d'autres sujets de conversation. Notre pèlerinage à ND des Victoires a réussi. Nous avons fini par découvrir un bedeau complaisant qui a installé notre corbeille aux pieds de la Ste Vierge. Il n'y a pas eu de sœurs avec ou sans ceintures bleues, du moins à ND des Victoires, car dans le train nous n'avons pas été seuls une seconde. A présent nous voilà en un doux tête à tête dans notre chambre du touring-club, André est exquisement idéal comme dirait le brave Vanette. J'écris très ébouriffée mais cela n'a pas l'air de scandaliser l'élu de mon cœur. Je me rends compte que ma lettre est très "femme de ménage". J'écrirai plus sérieusement demain.
Je vous embrasse ainsi que mon André, il a même l'attention délicate de m'embrasser en disant que c'est pour Papa. Maman je vous aime et je vous remercie de tout mon cœur.

Votre petite
                          
   [signé]               Bobeth                                       André    



Chauffage central et éclairage électrique : un luxe pour l'époque!

vendredi 26 avril 2019

Mes plus anciens souvenirs chap I (1907-1912) par Chantal Chamussy-Lesort

Chantal Lesort en 1908
En 1980 notre tante Chantal Chamussy (73 ans) mit par écrit les souvenirs des premières années de sa vie ; retracer cette époque et ses événements avec le regard, empreint de toute l'expérience d'une vie bien remplie, donne un sel tout particulier à ce récit que nous avons beaucoup apprécié.
Ces souvenirs, donc plutôt plaisants à lire, sont aussi d'un grand intérêt car ils racontent les divers aspects de la vie de la jeune Chantal Lesort et de celle de la famille Lesort-Madelin entre 1907 et 1918 ; en effet grâce à une étonnante et très précoce mémoire au service d'un grand sens de l'observation nous y voyons avec émotion, et souvent amusement, sa vie de petite fille, sa scolarité, ses amitiés, ses jeux et le regard tout à fait perspicace qu'elle porte sur son entourage en général et sur ses parents en particulier ...
Notre oncle Paul-André Lesort qui avait lu et apprécié ces souvenirs de sa sœur aînée, lui en fit une analyse plutôt fine dans un courrier début 1982 (extraits) :
57-PA 1957.jpg
PA Lesort
"Tu as réussi quelque chose de très intéressant, qui est de distinguer toujours entre la mémoire de ce que tu as perçu (sur l'instant ou à l'époque) et la compréhension que tu en as eue plus tard, ou beaucoup plus, entre l'impression et l'explication. Cela tient à une certaine acuité sensible, qui te conduit à associer des images visuelles, auditives ou olfactives à l’événement ou à la situation que tu rapportes.
Tu évoques un âge où l'on est à la fois curieux de comprendre (intérieurement questionneur, plus que l'entourage ne le croit) et empêché par les écrans, les décors, le "tout-fait" de la vie sociale, du milieu, du système ambiant. Tu n'essayes pas de reconstituer la "vérité" des êtres, mais la manière dont tu les vivais et dont ils vivaient devant ton regard (extérieur et intérieur) sans en faire des "portraits" reconstitués.
Ce que tu apportes pour la connaissance, la vraie : relative, partielle, et le sachant, est bien plus intéressant."

Nous ne résistons pas à ajouter la fin de cette lettre pour le talent de plume tout en finesse de notre oncle Paul-André :
Je me suis permis de noter d'un crayon léger, ici ou là, quelques glissements de plume, comme on en trouve dans bien des premiers jets, comme dans la lecture (avec les mêmes coups de crayon) de centaines de manuscrits me l'a appris, j'ai cru pouvoir agir comme avec ceux que j'appelais (abusivement) "mes" auteurs.

Catherine Chenu a retranscrit et illustré cette chronique familiale et l'a divisée en cinq chapitres pour en faciliter la publication.
Pour en apprécier, comme nous, la lecture et accéder au premier chapitre cliquer sur :
Mes plus anciens souvenirs chap I (1907-1912)


Tante Chantal Chamussy en 1980 à Moroges

Louis Madelin à la Pichardière par Nicole Chabert.



"C’est à la Pichardière que j’ai le plus connu mon oncle Louis Madelin, que je l’ai le plus écouté. Quel régal que sa conversation où se mêlaient l’érudition, l’esprit, l’humour, la connaissance des hommes, la finesse, le mot juste, le détail pénétrant, servi par le talent de la parole. Tout ce qu’il disait était intéressant, captivant. Je l’aurais écouté pendant des heures !"
C'est en ces termes que Nicole Chabert nous parle d'un oncle qu'elle admire et dont la conversation la passionne dans un récit sur les séjours qu'ils ont pu partager à la Pichardière.
Pour lire ce récit cliquer sur :

vendredi 29 mars 2019

Louis-Ferdinand Bonnet, parfait honnête homme et très grand avocat. 3ème partie

                                    


La troisième et dernière partie du récit comprend :

  • Mariage de Victorine Bonnet et Ernest Denormandie
  • Carrière politique de Louis-Ferdinand Bonnet
  • Mariage de Jules Bonnet
  • Louis-Ferdinand Bonnet à la Cour de Cassation
  • Réceptions rue du sentier
  • Procès contre le duc d'Orléans
  • La révolution de 1830
  • Eugène Scribe à l'académie
  • Dernières années

Pour lire la troisième partie cliquer sur :

Louis-Ferdinand Bonnet, parfait honnête homme et très grand avocat. 3ème partie

Adélaïde Bonnet née Aucante
                                         

Les chapeaux d'Elisabeth Lesort par Germaine Madelin.


Germaine Madelin
Germaine Berthier-Madelin, fille de Jules Madelin, frère aîné de notre grand-mère Elisabeth Lesort a fait de celle-ci un portrait tout à fait plaisant dans ses souvenirs (extraits) :

Nous avions aussi de jeunes tantes, tante Bobeth (Madame LESORT) et tante Lucie (Madame QUILLlARD). Toutes deux étaient très gaies et spirituelles. Les réparties de tante Bobeth étaient connues.

A ce moment les « dames » ne sortaient pas sans chapeau. Elle avait classé les siens en quatre catégories : «A toutes sauces» pour les courses dans le quartier, «Court toujours» pour les sorties dans Versailles, «Va‐t‐en‐viIIe» pour les visites, et «Triomphant» pour les cérémonies. Ces derniers, grandes capelines en paille d'Italie en été, étaient chargés de rubans, de fleurs, de plumes et, comble de l'élégance, d'oiseaux naturalisés. 
A la Pichardière, nous l'entamions, le soir, pour entendre ses histoires émouvantes et drôles. Malgré une vie difficile, tante Bobeth a gardé son humour jusqu'à un âge très avancé.

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Oui mais dans quelle catégorie classer ces différents chapeaux : A toutes sauces? Court toujours? Va‐t‐en‐viIIe? Triomphant?