André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930

André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930
Elisabeth née MADELIN et André LESORT en 1930 et 1934 ; leurs neuf enfants en 1929 devant La Pichardière ; avec leurs petits-enfants, noces d'or en 1956.

Bienvenue

Bienvenue sur notre blog familial Lesort-Madelin ouvert le 24 février 2010, jour anniversaire du mariage de nos grand-parents Lesort-Madelin en 1906.
Ce blog a été créé pour permettre la publication des archives familiales patiemment rassemblées et classées par notre grand-père André Lesort lui même puis par notre oncle Paul-André Lesort.
Nous publions régulièrement sur ce blog des extraits de ces archives qui nous paraissent intéressants, significatifs, cocasses ou émouvants.
Ce blog sert également de lien dans la durée entre les plus de 430 cousins et neveux que nous sommes, il permet donc de suivre l'actualité familiale dont vous voudrez bien nous faire part ou de partager votre connaissance de notre histoire familiale :
envoyez nous vos avis, faire-parts, photos, documents, histoires familiales à l'adresse lesortmadelin@gmail.com ; nous en publions régulièrement sur ce blog.
Ce blog étant d'accès publique nous sommes toujours heureux de recevoir également toutes les contributions documentaires extérieures concernant notre famille ainsi que d'apporter nous-mêmes notre propre contribution à d'autres sites ou publications. Même adresse mail: lesortmadelin@gmail.com

Les nombreux articles parus ou encore à paraître sur notre blog, 320 au total, sont publiés au fur et à mesure sous forme de livres intitulés Famille Lesort-Madelin La Saga dont le tome VII est paru en novembre 2021, le tomes VIII en 2022 et une réédition du tome I en 2023 augmenté de plus de 100 pages d'articles publiés sur notre blog.



lundi 24 décembre 2012

Enterrement d'Oncle Pierre Kervella le 29 novembre 2012 à l'abbaye de La Pierre qui Vire.


Oncle Pierre Kervella était marié à Thérèse Lesort, dernière des neuf enfants de Grand-père et Grand-mère Lesort. Que nos affectueuses pensées accompagnent leurs enfants, nos cousins Yves, Hervé, Anne, Bénédicte et Blandine




Jean-Michel et Béatrice Dhavernas nous écrivent :

Vendredi 30 novembre 2012.
Retour hier soir de l’abbaye de La Pierre-qui-Vire. Forts et chaleureux moments avec les moines, les cousins Kervella et leur descendance. Avec Pascale et Henri Béal, Marie-Pierre et Jean Bernus, et Françoise Dequecker, ainsi qu’Agnès Sibout, nous représentions la famille côté Lesort.
Depuis 1984, date d’entrée d’oncle PK au monastère après la mort de tante Thérèse (1979), une étonnante et émouvante relation quasi familiale s’est profondément établie avec la communauté monastique, comme l’a rappelé le Père Abbé à la veillée de mercredi soir qui a réuni “les deux familles, celle du sang et celle du monastère” autour du cercueil encore ouvert dans le choeur. Chants et lectures se sont succédés avant que deux moines n’en viennent visser vigoureusement le couvercle. Quelle simplicité dans tous ces gestes empreints d’attention et d’affection fraternelles !
Après l’Eucharistie hier matin, la neige commença à tomber sur la longue procession vers le cimetière des moines, une large clairière dans la forêt du Morvan. Atmosphère toujours très sereine de foi et de confiance. La neige avait cessé.
Déjeuner familial suivi d’un café avec le Père Abbé et une quantité de moines aussi amicaux que possible. Quelques achats de livres et de fromage monastique avant de reprendre la route du Chesnay.
Dans la nuit qui tombait déjà, notre coeur était plein de gratitude pour ce temps familial très fort – heureux même ! – que nous avions partagé avec nos cousins Kervella. Et cette conviction très nette, grâce à leur accueil si affectueux et chaleureux, qu’avec ceux qui avaient pu venir à la Pierre-qui-Vire, c’est notre grande famille toute entière qui était présente, réunie autour et pour oncle PK et les siens.

Jean-Michel et Béa Dhavernas




Blandine Ayoub nous a communiqué les textes écrits, à cette occasion,  par le Père Abbé Luc de la Pierre qui Vire : le premier, affiché à l’entrée de l’église où le corps était exposé, est le faire-part envoyé à toutes les abbayes, le deuxième a été prononcé par lui lors de la veillé mortuaire monastique, et le troisième est son homélie de la messe d’inhumation.
Pour les lire cliquer ici.

Elle nous envoie également trois photos d'Oncle Pierre Kervella :

 donnant la paix pendant une célébration
avec Nathanael, son arrière petit-fils en 2009
écoutant ses petites filles Constance et Bérangère lui donner un concert au monastère












Enterrement de Tante Maggy Lesort le 13 décembre 2012 à Versailles.

Tante Maggy


L'émouvant adieu d'Oncle Gonzague à Tante Maggy

Maggy et moi, nous adressons d’abord à vous tous, un immense MERCI. Pour vos merveilleux témoignages d’affection, douces mais indispensables consolations.
Que ce soit à Bruxelles - où les Olivier et les Nicolas ont joint – à leur affection- de nombreux, difficiles et efficaces appuis.
Ou que ce soit aujourd’hui, ici, par votre participation à notre intime et chaleureuse communion dans la tristesse.
Vous comprenez bien sûr cette immense tristesse pour le survivant d’un couple de 65 années. C’est en reconnaissance à ma Maggy chérie, que je voudrais maintenant en évoquer l’origine, car c’est à elle que nous devons tout.
L’histoire a commencé en janvier 1947, quand une demoiselle d’une bonne famille de Rennes décida de venir travailler à Berlin, dans un service secret français, pourtant installé au bout du monde, dans les ruines (et quelles ruines !) de la capitale du Reich. Son voyage en train (et quels trains !) dura deux jours et deux nuits.
Pour le lieutenant Lesort, c’était une heureuse apparition, dans l’atmosphère –disons particulière, de ce service où, à l’exception de mon ami Jacques Chabolle, on travaillait entre russes, américains anglais.
Devant ce cercueil, devant ces tombes, devant nos enfants, petits-enfants, cousins et chers amis, je dois à Maggy de vous révéler que c’est elle qui fut la véritable créatrice de notre couple, de notre , de nos familles, de 65 ans de merveilleux bonheur, même si marqués de grands malheurs . Puisque c’est elle-même qui, par une lettre intime et chaleureuse, me proposa qu’ensemble nous fondions notre famille.
Ce courrier me fut remis le 14 Septembre dans la gare (totalement en ruines) de Francfort, au retour d’un voyage en Italie avec mon ami Jacques Chabolle
Ma réponse fut claire. Dès mon retour à Versailles, Maggy y vint le 4 Octobre… et se conclut merveilleusement dans le « Jardin du Roi ». Fiançailles officielles à Rennes le 23 Novembre et mariage le 31 Mars 1948.
Ainsi, ma Maggy chérie, ces merveilleuses années que je te dois, que nous te les devons tous.
Et tout particulièrement à tes discrètes et délicates qualités :
Parfaite fiancée, parfaite épouse, parfaite Maman, parfaite Grand’mère, parfaite arrière grand’mère parfaite maitresse de maison, parfaite musicienne, parfait sens de nos familles, de nos amitiés… parfaite dans tes constantes délicatesses, parfaite en tout… même en discrétion …

NON ! MAGGY ! TU NE VAS DISPARAITRE !
TU RESTES AVEC NOUS, TOUT PRES DE NOUS !

NOUS NOUS AIMONS GRACE A TOI !

NOUS T’AIMONS PLUS ENCORE QU’AVANT ! 


Noces d'or de Maggy et Gonzague Lesort (1998)


Olivier Lesort nous parle de sa mère :

Nichée entre deux grandes chambres du Prieuré, la maison de nos parents en Normandie, se trouve une toute petite pièce, sorte de petit cabinet : « le bureau de notre mère ».
On n'y pénétrait jamais car c'était son espace à elle, pour elle.
En retournant tout récemment dans cette maison je me suis permis d'aller dans ce petit espace qui ne laisse de la place que pour un bureau et sa chaise.
Sur un des murs de cette pièce, notre mère avait accroché un cadre contenant une prière intitulée « Bientôt je serais vieille », d'une certaine Sœur Véronique-Sophie, religieuse du XVIIème siècle.
En lisant ce texte qui commence par «  Seigneur, tu le sais mieux que moi, je vieillis chaque jour », je me suis aperçu que beaucoup de passages correspondaient parfaitement à ce qu'avait été cette femme qu'on appelait Maggy.
« Garde moi de cette habitude désastreuse
de croire que j'ai quelque-chose à dire
à propos de tout et en toutes occasions... »
D'abord c'était très difficile dans notre famille de s'imposer pour s'exprimer !
Maggy, femme discrète et posée, détestait les discussions futiles, les palabres et les polémiques qui animaient souvent nos repas de famille.
Et quand l'un d'entre nous la prenait à témoin ou lui demandait son avis, elle lui répondait par un grand sourire, en lui tendant le plat pour se resservir.
« Il me semble parfois dommage
de ne pas utiliser mon immense expérience ... »
Avant d'être devenue une bonne épouse et une bonne mère, il faut savoir que Maggy avait connu bien d'autres expériences que celle de se consacrer à sa famille :
Jeune, elle adorait voler dans des petits avions ; elle avait décidé d'aller visiter toute seule la Tunisie ; elle avait appris à jouer du violon au Conservatoire de Rennes et donna par la suite des concerts et puis, comble du désir d'indépendance, elle avait osé affronter l'autorité de ses parents en leur expliquant sa détermination à vouloir gagner sa vie toute seule.
C'est alors qu'elle décida de quitter la Bretagne familiale pour aller rejoindre son poste de secrétaire du service de contre-espionnage français à Berlin, bravant toute seule un long et périlleux voyage en train qui dura deux jours et deux nuits.
« Garde moi de me perdre
dans le récit de mille détails ... »
Pour Maggy le risque n'était pas grand et il nous a fallu beaucoup d'insistance et de patience pour qu'elle se raconte, qu'elle nous confie ses souvenirs d’enfance heureuse, puis ceux passionnants et tragiques de l'Occupation allemande et de la Résistance pour laquelle une très grande partie de sa famille, dont elle, s'était engagée.
En particuliers son frère Joseph, dénoncé, arrêté, condamné à mort et sauvé in extremis du peloton d’exécution, grâce à la ténacité et au courage de notre grand-mère maternelle.
« Scelle mes lèvres sur mes peines et mes bobos ... »
C'est très simple, les rares fois où Maggy était malade ou souffrante, elle disparaissait dans sa chambre avec la consigne très stricte d'interdire à ses enfants de venir la voir dans son lit.
D'une manière générale, elle répugnait à se plaindre de ses maux ou d'en faire le moindre étalage.
Par pudeur, par fierté.
« Je ne tiens pas à être une sainte :
les fins sont parfois difficiles à vivre ! »
Maggy aurait certainement été très gênée de s'entendre dire par son mari au cimetière qu'elle était « parfaite épouse, parfaite mère ... ».
Mais c'est bien vrai qu'elle avait un coté perfectionniste, ce désir de tout bien faire qui nous agaçait un peu, mon père et mes frères et moi. En particulier quand ce rôle nous concernait, nous les quatre garçons turbulents, rebelles et volontiers cascadeurs !
Et puis aussi, plus tard, dans celui d'une grand-mère choyant et gâtant tous ses petits enfants qui l'adoraient.
« Il y a tant de choses gaies et amusantes
où on ne s'y attendait pas :
rends-moi capable de les voir ... »
Quitte à me répéter, Maggy était le plus souvent discrète et silencieuse et nous étions tous étonnés et même stupéfaits quand il lui arrivait d'être prise de grands éclats de rire.
Elle commençait d'abord par prendre son visage mutin puis c'étaient d'irrésistibles fous rires qui ponctuaient ses récits, ceux des situations cocasses qu'elle avait vécu, des souvenirs d'enfance, les blagues de ses frères ou les savoureuses expressions de ses parents.
Il est difficile et encore douloureux de tenter d'expliquer qui était vraiment cette femme à la fois douce et énigmatique, aimante et mystérieuse.
C'est encore plus compliqué d'expliquer qui fut notre mère, sauf peut-être en reprenant le vers final du poème de Victor Hugo intitulé « Aux Feuillantines ».
Le poète y raconte ses souvenirs d'enfance en décrivant avec précision les paysages et en faisant le portrait des adultes qu'il se remémore.
Quand il en arrive à parler de sa mère, il écrit ceci :
«  Et ma mère - était ma mère »

Olivier Lesort


Il était une fois marraine Bobeth:notre grand-mère Elizabeth Lesort fait de la bande dessinée.





                                                                                                                                                                 

Elizabeth Lesort, notre grand-mère, adorait dessiner et raconter des histoires, elle nous en donne encore la preuve avec une charmante bande dessinée réalisée pour sa nièce et filleule Elizabeth Zeller.
Cette bande dessinée est présentée dans un petit montage réalisé pour nous par notre cousin issu de germain Michel Budan avec les reproductions des pages de l'album que nous avait envoyé notre cousin Denis Chamussy ; merci à tous les deux de nous permettre de découvrir ce petit bijou merveilleusement rétro.
Pour voir la bande dessinée de Grand-Mère cliquer ici.

Elizabeth Zeller (1903-1997) était la cinquième des 11 enfants de Geneviève Madelin, soeur de Grand-Mère, et de Léon Zeller.

Les 11 enfants Zeller en 1918

De gauche à droite :
- en haut : Marguerite (DELATTRE), Elizabeth,André, Thérèse (BADRE), Jeanne (Lombart)
- en bas : Françoise (CHRETIEN), Marie (Tante Mimi), Louis, Cécile (+1918), Henri, Paul

Mimi Zeller a raconté la vie de sa soeur Elizabeth, pour lire le document cliquer ici.

Déjeuner à Bruxelles avec Oncle Gonzague Lesort





Notre cousin Jean-Michel Dhavernas nous envoie ce petit courrier :

Le 23 novembre dernier, nous avons déjeuné, Béatrice et moi, avec oncle Gonzague, ainsi qu’Olivier et Claude, dans sa résidence de Bruxelles, avant de reprendre notre route vers Luxembourg pour un petit week-end chez Alexis et Séverine Chandon.
Nous n’avons pu embrasser tante Maggy, hospitalisée à proximité immédiate, ce qui permet à oncle Gonzague une présence et une assistance maxi. Mais son état s’est encore aggravé le soir de notre passage et a même fait craindre le pire.
Oncle Gonzague qui venait de fêter ses 91 ans (voir blog LesortMadelin de fin novembre) est toujours alerte, réactif et gai malgré ce très gros souci.
Claude n’est hélas pas sur la photo puisqu'elle prenait l'image de ce moment familial très chaleureux.

vendredi 30 novembre 2012

La Pichardière vécue et racontée par Gonzague Lesort



Marie Madelin, la grand-mère maîtresse des lieux


Les neuf Lesort devant la Pichardière
Oncle Gonzague Lesort, par le biais de son fils Nicolas, a accepté de nous communiquer ses propres souvenirs d'enfance sur la Pichardière et nous l'en remercions chaleureusement.
Nous l'en remercions d'abord car nous sommes touchés qu'il nous livre ainsi une partie de ses mémoires, ensuite parce que c'est un témoignage irremplaçable sur ce paradis perdu si cher à nos propres parents et enfin, car ce récit, écrit avec verve et talent, façon "la gloire de mon père" de Pagnol, nous rend aussi vivant que proche cet univers disparu qui, hormis le confort, nous fait encore rêver aujourd'hui. Prenons le train à vapeur avec le tout jeune Gonzague et la famille Lesort pour Neuville aux Bois et  revivre les merveilleuses vacances de nos parents.

Pour lire les souvenirs de la Pichardière de Gonzague Lesort cliquer ici


La gare de Neuville aux Bois

Moisson en Beauce, la batteuse à vapeur
Marie Madelin dans son célèbre fauteuil de rotin, "la Sedia Gestatoria"

Notre cousine Catherine Chenu va à la Pichardière






Après le récit par Oncle Gonzague des heures joyeuses passées par la famille Lesort à la Pichardière et de la triste fin de cette belle propriété nous publions un petit reportage de Catherine Chenu sur Neuville au bois et sa nouvelle "Pichardière", maison polyvalente municipale.
Nous reviendrons ultérieurement sur les avatars de la Pichardière, sa démolition et la reconstruction d'une nouvelle Pichardière avec, délicate attention, une salle réservée au troisième âge, dénommée salle Madelin en souvenir des anciens propriétaires ...


Catherine devant la "Pichardière"


Catherine nous confie :
" N'ayant été qu'une fois et il y a très longtemps à Neuville-aux-Bois et à la Pichardière avant sa démolition je n'ai pas été particulièrement "perturbée" en y passant récemment.
Les nouveaux lieux sont tellement différents qu'ils ne peuvent en aucun cas se substituer dans ma tête à l'idée et à la représentation que je me fais toujours de cette ville et de cette propriété où nos ancêtres ont si longtemps vécu pour certains et passé de magnifiques vacances pour d'autres .
Voilà un endroit où nous pourrions envisager de faire une grande cousinade un jour : Neuville est assez central , la salle Madelin pourrait nous accueillir et le parc est assez charmant ; sans compter que l'Office du Tourisme est fort complaisant et m'a fourni et complété , à ma demande , le plan que vous trouverez en dernière page."

Pour voir le reportage de Catherine cliquer ici

18 novembre 2012 : notre correspondant spécial Lesort-Madelin fête ses 91 ans.



Oncle Gonzague, Marie-Laure, Claude, Olivier

                                                                 Le reportage d'Olivier Lesort :


Nonantéyin!!! Mais vô n'les fét' pas Meûssieuy!*
     La date du 18  novembre tombait parfaitement bien cette année, car c'était pile-poil un dimanche. Notre père avait  quand même bien besoin de se remonter le moral, Tante Maggy ayant dû être hospitalisée quelques jours avant et ce, suite à une multitude de problèmes de santé que la grande vieillesse prend le soin d'accumuler...
     Il fallait donc, à la fois célébrer l'évènement d'une façon simple et sans trop de monde pour ne pas fatiguer Oncle Gonzague, mais aussi lui rappeler que malgré ses soucis et ses peines la Vie reste quand même belle et bonne et qu'il faut donc en profiter le plus longtemps possible! Rendez-vous fut pris chez Olivier et Claude pour le déjeuner dominical et au cours duquel  allait donc se retrouver le jubilaire, Olivier, Nicolas, Claudia et Marie-Laure. Le menu avait été discuté puis arrêté par Claude et moi-même la semaine précédente, et les tâches pour sa confection réparties entre les deux cuisiniers amateurs. Il fut ainsi décidé de réaliser un déjeuner mélangeant les saveurs de la cuisine française et celle de l'Italie, convictions européennes oblige!... Et de la manière suivante:

 
Mise en bouche: Verrine de mousse de carottes des sables, curcuma, pétales de parmesan grillé, feuilleté de basilic et feuilleté anchois
Entrée: Noix de coquilles Saint-Jacques au safran
(rapportées du Finistère au retour de notre séjour de la Toussaint)

Plat: Rôti de biche des Ardennes mariné sauce gibier à la Trentina** ses cèpes frais et  sa galette grillée de polenta

Salade frisée et plateau de fromages

Pithiviers maison( une grande réussite de Claudia! "
Le bon dieu en culottes de velours ! " comme dit mon père)

Vin blanc de schiste de Maury( une petite merveille cultivée à Maury dans les Pyrénées orientales)
Bordeaux Mouton Cadet 2003
Proseco italien pour accompagner le dessert( bien français lui!)
Après plusieurs bouchées de ce menu fait maison et aussi quelques verres de vin... notre père a bien vite retrouvé sa forme légendaire, donnant son avis sur tout, politique, culture, philosophie, musique, et ponctuant ses pensées de " ça me rappelle une histoire..."  ce qui lui  permettait dans la foulée d'introduire, souvenirs de la Rue du Hazard, plus ceux de La Pichardière et autres nombreuses anecdotes rigolotes  et croustillantes sur la famille LESORT-MADELIN. Certaines déjà racontées mille fois... (au bas mot!) mais aussi d'autres que nous ne connaissions pas. Si si si!...c'est possible!
Moment émouvant entre le plateau de fromages et le pithiviers quand je lui demandais d'écouter( tâche pourtant extrêmement compliquée que celle de faire taire mon père...) le texte que notre cousin François LESORT avait  très affectueusement rédigé et envoyé par courriel pour lui souhaiter un bon anniversaire au nom de ses bloggers/blagueurs de neveux et nièces
. Il fut tout à la fois ravi et ému de savoir les membres de la grande famille LESORT pensaient tout particulièrement à lui ce jour-là.
Nombreux coups de téléphone également pendant le repas,  dont ceux de ses petits enfants qui voulaient, eux aussi, souhaiter un bon anniversaire à leur grand-père.
C'est ainsi que se déroula cette petite fête intime et qui aurait été un total moment de bonheur si Tante Maggy avait pu, elle aussi, être avec nous ce jour-là.  Olivier LESORT


* " Nonante-et-un, mais vous ne les faites pas Monsieur!"
avec l'accent brusseleer (accent populaire typique de Bruxelles). Pour info, mon père vient d'avoir(en français cette fois-ci!) quatre-vingt-onze ans.
** Pour les amateurs de cuisine, on remplace le vin utilisé pour la cuisson par du très vieux vinaigre balsamique. La marinade, elle, se fait avec du vin blanc.



Claude, Nicolas ... et le fameux pithiviers





Le message de la Rédaction pour les 91 ans de notre correspondant :

Cher Oncle Gonzague,
les cousins du blog tenaient à vous transmettre leurs affectueuses pensées à l'occasion de votre 91ème anniversaire, à la fois pour vous témoigner de notre soutien moral en pensant à Tante Maggy et pour vous remercier de votre participation à nos publications.
Cette participation est en effet très importante à nos yeux car vous restez pour nous le témoin privilégié de la vie de nos parents et de nos grand-parents et nous sommes très sensibles à votre irremplaçable contribution.
Nous avons déjà publié "La Fête" de 1984 et "Les Emprunts Russes" qui ont été très appréciés et nous publierons dans quelques jours vos souvenirs sur la Pichardière, très vivants et très drôles dans leur style "La gloire de mon père" ; ils devraient faire date dans nos publications.
Merci également pour votre article sur le mythique Orme de la Brase que nous vous avions demandé en référence à l'anecdote rapportée par Marie-Jo Dhavernas où Oncle Paul-André racontait que cet arbre gigantesque lui avait inspiré le sujet de son roman "Le Fer Rouge".
Bon anniversaire donc à notre correspondant spécial pour la génération de nos parents.

dimanche 28 octobre 2012

Eté 2012 : Nos cousins Marie (Chamussy) et Manuel Rodriguez visitent la famille en Europe.


Dans un courrier illustré (cliquer pour agrandir les photos) du 26 septembre 2012, Marie nous retrace leur périple sur les pas de la famille en Europe :



Barcelone avec Enrique et Beatriz


Début août, nous avons commencé notre périple à Madrid où nous avons passé 4 jours avec une des sœurs de Manuel qui y habite depuis de longues années avec sa famille. Nous avons ensuite rejoint deux de nos enfants, Béatriz et Enrique, qui vivent actuellement à Barcelone. Béatriz travaille dans une maison d’édition et fait un master en « artetherapia ». Enrique a fondé sa propre entreprise pour faire des applications Apple. Ils nous ont reçu comme des rois. Nous avons passé 10 jours délicieux avec eux et fait connaissance de tous les recoins de cette ville cosmopolite pleine de vie, de couleurs, de places, monuments et musées, sur les traces de Gaudi, Picasso et Ruiz Zafón. Trois jours sur la plage, visite de Manrese où Saint Ignace de Loyola a écrit ses Exercices Spirituels et de l’abbaye de Monserrat.

Helsinki. Lourdes, Luis-Felipe et Emilia

De Barcelone nous nous sommes envolés vers les terres du nord pour rejoindre à Helsinki Luis Felipe et Lourdes, tous les deux économistes, envoyés pour une mission de deux mois dans un Centre de Recherche sur le Développement. Nous avons passé 4 semaines très agréables chez eux. Pendant les weekend ils nous ont fait connaître la jolie petite ville de Porvoo et le musée en plein air de l'île de Seurasaari. Ils attendent un bébé pour janvier et avec grande joie, nous avons donné un coup de main pour la garde d'Emilia, une drôle de petite bonne femme de trois ans et demi, rigolote et pleine d’énergie, pendant que ses parents travaillaient. Entre les allées et venues de Emilia à son kindergarden, nous avons pu découvrir Helsinki, une ville très propre, ordonnée comme ses habitants, un peu austère, si différente de nos villes bruyantes, colorées et agitées du Mexique, connaitre musées et cathédrales et un bon nombre de ses magnifiques parcs. Emilia est une fanatique de la balançoire, toboggan et autres jeux de son âge !

                                                                                A Versailles 
                 avec les cousins

A la mi-septembre nous avons rejoint Paris avec la joie de revoir des amis et bien sûr quelques neveux et nièces parisiens et leurs enfants : Sophie et Thierry Audinet, Damien et Odile Chamussy, Julien et Marie-Pierre Chamussy. 
Le dimanche Claire et François Lesort avaient organisé une réunion très sympathique chez eux à Versailles qui a rassemblé des descendants des oncles et tantes Lesort : Jean-Michel et Béatrice Dhavernas, Marie-Noëlle et Jean-Pierre Got, Françoise Dequecker et Brigitte Dhavernas, Luc et Agnès Guyot, Claire et Gérard Chevalier, Blandine Ayoub… 
En fin d’après-midi nous avons eu la grande joie d’aller voir Tante Cici, toujours pleine d’entrain et d’humour.

Avec tante Cici

Paris avec Brigitte Dhavernas

Apres une belle journée passée à Paris avec Brigitte Dhavernas, ma cousine-sœur, nous avons rejoint mes frères et sœurs à Lalizolle, dans l’Allier chez Bernadette et Philippe qui nous ont tous reçus dans leur accueillante et vaste maison. Grand brouhaha de retrouvailles, repas bruyants, conversations, balades en forêt et visites de petits villages anciens. Nancy, femme de Denis et moi avons même eu l’énorme plaisir de fêter nos 69 ans entourées des couples de mes frères et sœurs au grand complet, auxquels s´étaient joints pour le week-end Sophie et Thierry Audinet et leurs deux enfants, Sylvie Chamussy et sa fille Quika, Guillaume Chandon, Sylvain Chenu et nos enfants Beatriz et Enrique venus de Barcelone.

Les sept Chamussy à Lalizolle

...  quatorze avec leurs conjoints


Apres Lalizolle, Manuel et moi passons quelques jours chez Catherine et Jean Chenu à Chalon- sur Saône, plus au calme, ce qui ne nous fait pas de mal, surtout à Manuel très content mais sûrement un peu abasourdi par tant de bruit, de famille et de flots de conversations en français ! Réunion très sympathique organisée par Françoise et Henry dans leur maison de Vingeles avec amis et cousins de la région et bien sûr un tour à notre cher Moroges en pleines vendanges (très mécanisées d’ailleurs : pas grand-chose à voir avec l’ambiance des vendanges d’antan à la main !!)
Nous rentrerons jeudi à Paris, accueillis par Vincent et Jeanne. Nous y reverrons d’autres amis et neveux en particulier Véronique et Olivier Kroëll et leurs enfants.
Samedi soir, 29 septembre, Manuel et moi reprendrons l’avion pour Mexico, le cœur très plein de tous ces moments vécus ensemble et de cette Europe si belle. Un très grand merci à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à la réussite de ce grand voyage.

Marie c'est aussi AUGE, l'association formidable qu'elle a créée au Mexique et dont ceux qui sont allés sur place ont pu apprécier l'action à la fois efficace et très populaire, nous lui avions d'ailleurs consacré un article du blog en février 2011.
AUGE a en permanence besoin de donateurs pour financer ses actions et nous avons mis en lien un document pour le rappeler, pour le lire cliquer ici.

De Guadalajara à la Bretagne-nord, des cousins proches venus de loin.


Françoise Dequecker, Christiane Bidault et Brigitte Dhavernas

Nos cousins Christiane (Bidault) et Jesus Villanueva qui habitent Guadalajara au Mexique, pilotés par Françoise Dequecker, sont venus visiter la  Bretagne-nord et rencontrer les cousins qui y sont implantés.
L'itinéraire conçu par Françoise passait par Saint-Lunaire, Paimpol, Plougrescant près de Tréguier et devait aller jusqu'à Roscoff si Olivier Lesort avait été là.
Passé un premier sentiment d’irréalité d'avoir avec soi, sur son lieu de vacances, ces cousins venus nous voir d'un ailleurs si éloigné à tous points de vue, tous ont été charmés par leur abord chaleureux, leur grande gentillesse et leur très fort attachement à notre famille.


St Lunaire : Jesus et Christiane entre leur guide et leur hôte. Christiane et ses ancêtres de l'album Madelin                                                                                                                                          

 Le mot que Christiane a envoyé à Françoise en témoigne plutôt bien comme vous pourrez en juger ci-dessous :

"Le 15 Juillet, mon mari et moi sommes allés en France, pour visiter la famille, et en même temps connaître la Bretagne, et voir comment les Français passent leurs vacances.
Mais pour nous, il y a un petit secret derrière cette idée : tous les Bidault, nous avons la nostalgie d'appartenir à une grande famille, car nous sommes très loin. On aime bien être avec vous, bavarder, rigoler ensemble, écouter vos explications : c'est magnifique ! Je dirais presque que c'est une espèce de thérapie !
Cette fois-ci, nous avons vu Françoise Dhavernas, qui très gentiment nous a organisé ce voyage d'une semaine. On a beaucoup pensé à Philippe [ Dequecker ] son mari, qui a toujours été adorable avec nous.
Nous sommes allés directement chez Marie-Noëlle et Jean-Pierre Got, qui nous ont reçus en toute simplicité pendant trois jours très agréables. Nous avons visité les villes près de Saint-Lunaire, telles que Saint-Malo : on a beaucoup marché !
Nous sommes aussi allés déjeuner chez Pascale et Henri Béal : nous avons beaucoup parlé devant une très jolie vue sur la mer.
Après ça, on a vu à Paimpol notre chère cousine Brigitte.
Enfin, nous sommes allés chez François et Claire Lesort dans leur beau jardin, avec leurs petits-enfants très bien élevés
Enfin, je pourrais écrire beaucoup de choses, mais je veux seulement vous dire que j'aime la France, mais que sans vous ça ne vaut pas la peine.
Dieu vous bénisse tous ! "



Belle brochette de cousines : Marie-Noëlle Got, Françoise Dequecker, Pascale Béal, Agnès Guyot.


A Saint Lunaire : Jean-Pierre Got, Pascale Béal, Luc Guyot, Françoise Dequecker, Guillaume Got, Henri Béal.


 A Plougrescant :  Françoise Dequecker, Jesus Villanueva, Brigitte Dhavernas, Christiane Bidault, François Lesort

Un neveu mexicain aux Jeux Olympiques de Londres 2012.


Enrique Rodriguez, fils de Marie (Chamussy) Rodriguez, accompagné de son cousin Sylvain Chenu, fils de Catherine (Chamussy) Chenu nous a envoyé un petit récit enthousiaste de son séjour à Londres et plus particulièrement comme supporter de l'équipe de foot du Mexique, grand drapeau mexicain à l'appui ...

Sylvain Chenu et moi nous avons eu la chance d'aller pour quelques jours aux Jeux Olympiques de Londres en Août dernier. ​​Nous avons assisté à quelques événements sportifs comme la course à pied, deux matchs de volley-ball et surtout un match de football demi-finale au stade de Wembley ! Nos billets réservés plusieurs mois à l'avance nous ont fait là une surprise que nous n'attendions pas : le Mexique contre le Japon ! C'était un rêve d'être dans un des stades les plus célèbres du monde et spécialement pour moi de soutenir l'équipe Mexicaine aux jeux olympiques
Heureusement le Mexique a gagné le jeu et on a bien célébré à "Picadelly Circus" auprès d'autres Mexicains rassemblés pour fêter le triomphe (*) du Mexique.
Pendant ces jours nous sommes restés à la maison de Chantal, une sœur de Sylvain, et de Tim qui nous ont accueillis très gentiment. Nous avons également pris le temps de visiter la ville, et manger des "Fish and chips".
Enrique Rodriguez


(*) le Mexique a non seulement gagné cette demi-finale 3-1 contre le Japon  mais a aussi remporté ensuite la finale contre le Brésil et la médaille d'or !


                                                                             

                          Enrique (à droite) et Sylvain, supporters de l'équipe du Mexique, la veille du match


vendredi 28 septembre 2012

Extraits illustrés du journal de la Pichardière . Cahier n°2 - 1ère partie (1904-1913)





Tout le monde dans la famille a plus ou moins entendu parler de ces cahiers dans lesquels les hôtes de la Pichardière écrivaient ou dessinaient, moitié livre d'or, moitié carnet de bord et que tous appelaient le journal de la Pichardière.
Ces cahiers dont nos archives détiennent les originaux reflètent , sur 60 ans (de 1891 à 1951), la vie d'une vaste famille pendant des vacances heureuses pour grands et petits à la campagne au milieu des épisodes tristes ou joyeux de leur vie et de leur époque.
Notre cousine Blandine Ayoub a effectué une sélection de ce qui apparaissait le plus évocateur de l'esprit particulier qui régnait pendant les vacances de cette famille Madelin dans sa propriété familiale et nous faire ainsi rêver à ce paradis perdu dont il doit rester quelque chose en nous ...

Illustration du journal 1913

Entre autres :
- la mort d’Amédée Madelin, le mariage de Grand-Mère et les naissances de Wilhelmine et Marie-Geneviève Lesort 
- un évènement public lié à l’Histoire : l’expulsion des religieux de l’école qui devient publique
- une pièce de théâtre de Bobeth ( Elizabeth Lesort ) et  la chasse aux abeilles dans les cheminées de la Pichardière,
- les envolées lyriques de Louis Madelin sur la chance et l’intérêt de connaitre ses ancêtres, sur nos racines familiales et le clocher de Neuville aux Bois ou un récit du même sur la modernité des conversations de 1913 (mais si !) qui stupéfierait le fantôme de Madame Aucante
- l'anticipation de Léon Madelin sur la capacité de nos générations futures à comprendre son français si nous suivons la même carrière d'archiviste que notre grand-père Lesort


Pour lire le journal de la Pichardière cliquer ici

La Pichardière vue par Elizabeth Lesort en 1908

Les trois frères Lesort en 1932 et en 1991


Gonzague, Paul-André, Xavier en 1932 à Agon-Coutainville


Notre cousine Catherine Chenu a eu l'excellente idée de regrouper deux très bonnes photos de Paul-André, Xavier et Gonzague Lesort réunis en 1932 et en 1991.

Gonzague, Xavier, Paul-André en 1991 au Prieuré Saint-Germain




jeudi 28 juin 2012

10 juin 1984 - Une grande fête familiale au Prieuré Saint Germain.

Pour nous, oncle Gonzague Lesort  a extrait  de ses souvenirs le récit, intitulé "la fête", où il raconte  la préparation et le déroulement de la fameuse journée du 10 juin 1984.
Celle-là même qui a laissé à tous les participants le souvenir unique, comme dans un rêve, d'une journée exceptionnelle de  fête familiale animée, conviviale, chaleureuse et remarquablement bien organisée par nos oncles et tantes.
Tous les enfants  en étaient revenus tellement enthousiasmés qu'ils croyaient que cette journée avait été organisée spécialement pour eux et en parlaient encore des années plus tard comme de la "fête des enfants".
Il est vrai que les attractions ne manquaient pas et que leur formation scoute faisaient de nos oncles et tantes des animateurs hors pair !
                                                                                                                                                      
Mais laissons oncle Gonzague évoquer cette journée d'anthologie :      

                                             
                                                      LA FÊTE


Au début de 1984, Xavier m'avait alors dit qu'avec son épouse ils envisageraient de fêter leur 40ème anniversaire de mariage, en même temps que les Chamussy feraient leurs noces d'or. Et - non pas les noces d'or, du fait du départ de Jean - mais le 50ème anniversaire du mariage Dhavernas. Et nous avions alors envisagé de mettre pour ce faire à leur disposition Le Prieuré.
C'était ainsi, et aussi, l'occasion de réunir tous les descendants d'André et Elizabeth Lesort.
Xavier avait tenu à préciser qu'il ne s'agissait que de "nous demander exclusivement l'herbe de votre vaste prairie... que nous ne mangerons même pas, mais qu'évidemment nous piétinerons quelque peu ... Ce sera formidable de pouvoir tous se retrouver de la sorte ..."
Au mois de mars, une circulaire, intitulée "QUINQUAGÉNAIRES ET QUADRAGÉNAIRES" adressée par les héros de cette fête à toute(s) la (les) familles, disait que "Gonzague et Maggy, consultés avaient accueilli avec enthousiasme l'idée qu'une telle rencontre puisse trouver le site approprié dans les prairies de leur prieuré normand ...Enfants, frères et soeurs, neveux, nièces, vous êtes conviés à cette rencontre qui se tiendra le 10 juin prochain, dimanche de la Pentecôte (pas de difficultés dès lors pour rentrer à Paris le soir) à Saint Germain La Campagne, autour d'un buffet campagnard".
Un deuxième communiqué, accompagné d'une carte, précisa les itinéraires et les horaires, et donnait quelques conseils : attention à la mare, attention à la sortie sur la route et concluait : "les talons hauts s'accomoderaient mal du sol des prairies... des bottes de caoutchouc pourraient devenir utiles". Mes frère et soeurs, organisateurs de la fête vinrent plusieurs fois dans la région pour commander le repas, prévoir une tente, organiser leur logement...
"La Fête" comme l'appelèrent tous ceux qui y vinrent, fut en effet formidable.
D'abord, malgré de fortes craintes, le temps de ce dimanche de Pentecôte en Normandie fut magnifique.
Au fur et à mesure de leurs arrivées, les voitures étaient parquées au fond de la prairie, face au talus qui borde la route. A chaque arrivant, Chantal, installée à une table sous un pommier, remettait un carton fixable par une épingle et portant ses nom et prénom, ainsi qu'un foulard de couleur, une couleur par branche.
Ce sont plus de 130 personnes qui participèrent à cette fête.
Paul-André avait affiché sur le grillage devant la maison un tableau généalogique de nos aïeux, ainsi que quelques grandes photos (un peu jaunies) de certains de ceux-ci.
Un autel avait été installé sur le perron à l'arrière de la maison. Un prêtre ami (le Père Chauvet, ami de Xavier et Cici) y dit la messe, Nancy (la femme de Denis Chamussy) qui aime faire chanter, dirigea les choeurs. Un bon repas fut servi sous la grande tente qu'une entreprise avait installée à droite de l'allée centrale. Des toasts furent prononcés.
Puis Cici (Xavier) fit un spectacle de marionnettes pour les plus petits. Les aînés des petits enfants des ménages fêtés présentèrent un spectable sur le thème des Schtroumpfs, d'autant plus remarquable que tout avait été préalablement monté uniquement au téléphone par Catherine Chamussy...
Il y eut des jeux, dont un jeu mexicain (la Pignata) qui consiste à faire crever un sac de friandises, accroché entre deux arbres, par des joueurs aux yeux bandés et munis de bâtons. En fin de journée, un grand lâché de ballons, avec un concours au ballon parvenu le plus loin...
"HEU-REUX !" Oui, tout le monde fut heureux au long de cette belle journée familiale : "LA FETE"

Photos des activités (Cliquer sur les photos pour agrandir)
                                                                                                                                     
Danse mexicaine
La messe
Le service d'identification

                                           Le guignol de tante Cici Lesort

 

               Les schtroumpfs de Catherine Chenu                                Colin-maillard



                                                                                                   La course en sac (minimes)


       La pignata de Marie Chamussy-Rodriguez
                    
Le grand lâcher de ballons


Bye Bye !